Reconstitution en image virtuelle CONICET-Fundación Azara
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Jakapil kaniukura, c’est son
nom et c’est un hommage aux deux peuples premiers du coin, baptisé
le désert des os, les Mapuches et les Puelches : les
paléontologues ont puisé dans leurs deux langues pour baptiser le
fossile.
Photo Conicet
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L’aimable bestiole vivait il y
a environ 100 millions d’années, au Crétacé tardif, dans
l’actuelle province de Río Negro, en Patagonie argentine. C’est
le tout premier dinosaure cuirassé identifié dans le pays et le
premier bipède à cuirasse trouvé en Amérique du Sud. Il mesurait
environ 1,5 mètre pour une masse de 4 à 7 kilos tout mouillé.
Vue d'artiste (Conicet-Fundación Azara)
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Herbivore, il se protégeait de ses éventuels prédateurs grâce à une carapace qui lui vaut son surnom (ci-dessus). Cette cuirasse ne peut que nous renvoyer à un animal emblématique du continent, tout aussi bien protégé : le tatou. Une espèce inoffensive pourtant menacée comme tant d’autres en Amérique du Sud et partout sur la planète.
Par ailleurs, les chercheurs ont
pu découvrir que l’ami Jakapil portait sur le jabot une sorte de
pelage qui lui donne, sur les vues d’artiste diffusées par la
Fundación Félix de Azara, qui a financé les fouilles et la
recherche en partenariat avec le CONICET (conseil national de
recherche et de technologie), la Universidad Maimonides et
l’Université du Pays Basque (Espagne) un petit air de lama ou de
guanaco, surtout quand il sourit (sur les images virtuelles)… Quant à sa colonne vertébrale
(cou, dos et appendice caudal), elle le relierait plutôt aux
crocodiles d’aujourd’hui.
Schéma CONICET
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Bref, un bon vieux produit de cette rude terre australe où ses vestiges ont été retrouvés pour la première fois en 2012.
Le résultat de toutes ces années de recherche, présenté hier à la presse, n’a pas manqué d’intéresser les quotidiens. Jugez-en vous-mêmes.
© Denise Anne Clavilierwww.barrio-de-tango.blogspot.comPour
aller plus loin :
lire
l’article
de Página/12
lire
l’article
de Clarín
lire
l’article
de La Nación
lire
le
communiqué grand public du Conicet
lire
la
publication scientifique
datée d’hier dans Nature