Gravité dans la forme et sur le fond. Des progrès pour que les armes se taisent effectivement, mais pas encore de paix. La "mission impossible" de la médiation européenne continue, entre Moscou et Tbilissi, en passant par Washington et New-York. Nicolas Sarkozy et Dimitri Medvedev sont tombés d'accord à Moscou sur un plan qui prévoit notamment une "cessation provisoire des hostilités"."On n'est pas encore à la paix, mais on est à la cessation provisoire des hostilités", a dit Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse avec le président russe. C'est, selon lui, "un progrès sensible".
L'accord, qui doit encore être approuvé par la Géorgie où se rend actuellement Sarkozy, compte cinq points. Il comporte notamment "l'engagement de ne pas recourir à la force" et le "retour des forces militaires géorgiennes dans leur lieu habituel de cantonnement". Parallèlement, "les forces militaires russes se retireront derrière les lignes antérieures au déclenchement des hostilités" et "les forces de paix russes (...) mettront en oeuvre des mesures additionnelles de sécurité (...) tant que la confiance ne sera pas revenue entre les protagonistes",
Moscou s'engage aussi, selon Sarkozy qui a tenu à le souligner devant Medvedev, à respecter l'intégrité et la souveraineté. de la Géorgie Mais la question des forces de maintien de la paix reste entière. L'union européenne est prête à remplir ses responsabilités aux cotée des forces russes mandatés par la CEI et cautionnés par l'ONU (accord de 1992).Mais toutes les parties doivent en être d'accord. Ce n'est pas encore le cas des Russes...Et, à cette heure,rien ne dit que les Géorgiens, qui annoncent leur retrait de la CEI accepteront le maintien des soldats russes dans les provinces sessionnistes.Dans le même temps, à Bruxelles, selon une dépèche AFP, l'OTAN ne se déclatrait pas satisfaite de l'arrêt de l'offensive russe. C'est "un pas important mais insuffisant", a estimé le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer, se disant en outre sûr que Tbilissi rejoindra "un jour" l'Alliance malgré les critiques de Moscou. A voir... Pour l'instant, Moscou menace: La Russie sera contrainte de prendre de nouvelles "mesures" contre la Géorgie, si celle-ci rejette le plan de paix présenté par les présidents français et russe, Nicolas Sarkozy et Dmitri Medvedev, a averti le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov.STRASBOURG: Carl Bildt, Président du Comité des Ministres et Ministre des Affaires étrangères de la Suède, et Terry Davis, Secrétaire Général, sont actuellement en Géorgie. Ils s'entretiendront avec les autorités géorgiennes afin de contribuer aux efforts internationaux visant à parvenir à un règlement pacifique et permanent du conflit. ''Le règlement pacifique des conflits est un principe de base du Conseil de l'Europe. La Géorgie et la Fédération de Russie se sont engagées, lorsqu'elles sont devenues membres de l'organisation, à régler tous les conflits par des moyens pacifiques. Cet engagement doit être respecté, comme doivent l'être l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Géorgie'', a déclaré Carl Bild
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