Quatrième de couverture :
David Goldberg, homme tranquille sinon banal, devient du jour au lendemain le bibliothécaire privé d’un vieillard acariâtre et multimillionnaire. Alan Stowe a bâti sa fortune dans l’industrie et il n’existe pas d’esprit plus cynique que le sien. Il est surtout, à quelques jours d’une élection présidentielle serrée, le plus grand bailleur de fonds du parti républicain. Goldberg, à classer les papiers de l’homme d’affaires, se retrouve traqué. Il faut dire que le Président sortant, candidat à sa propre succession, gosse de riche va-t-en-guerre et ancien alcoolique reconverti en fou de Dieu, voit d’un très mauvais œil les possibles découvertes de Golberg. Le 11 septembre est passé par là. Les services secrets détiennent les pleins pouvoirs. Tuer un homme est un devoir lorsqu’il s’agit de préserver le Bien… Les critiques les plus virulents de l’administration Bush ne viennent pas toujours de la « vieille Europe »…
Mon avis :
Toute ressemblance avec des personnages existant n’est peut-être pas si fortuite que ça. Bien au contraire en fait. A travers ce roman, efficacement construit, on assiste à une critique sans concessions de l’administration Bush, ainsi que des jeux de pouvoir américains. Les Etats-Unis, une démocratie ? Pas si sûr si l’on en croit ce qui est écrit dans ce livre. L’élection présidentielle, un processus au-dessus de tout soupçon ? Etes-vous donc si naïfs que cela ?
L’histoire en elle-même est on ne peut plus classique, un bon thriller, avec des personnages hauts en couleurs et très bien travaillés par l’auteur, avec, pour faire plus réaliste, quelques clichés bien sentis.
Pour compléter l’aspect politique de ce livre, je vous recommande de vous plonger dans les livres de Michael Moore, autre grand pourfendeur de Bush et con-sorts…