On aura beau dire ce qu'on voudra, je suis assez impressionné, et fier, de l'évolution de la Femme Québécoise.
Ce ne sont peut-être que mes yeux et ma tête, mais je sens qu'on se rapproche, année après année, du traitement égalitaire dans les chances dans la vie, au Québec entre hommes et femmes. Mentalement, je suis là depuis toujours. C'est la faute à mes parents. J'ai deux soeurs plus jeunes et elles on eu absolument toutes les mêmes chances que j'ai eues dans ma vie. Elles étaient toutes deux de mon équipe de baseball, j'étais de leur équipe de patin de vitesse (pour les pratiques)et ainsi de suite. Je dirais même qu'elles en on eu légèrement plus. Ce qui ne m'a jamais dérangé, je suis peu capable de jalousie. L'envie malsaine, connaît pas.
La Femme Québécoise a énormément évoluée entre nos grands-mères, arrières-grands-mères, nos mères, nos soeurs, nos amies, nos enfants. Entre ma fille de 19 ans qui jouait hier son premier match de sa nouvelle saison de flag-football (avec/contre des boyz, parfois de mon âge et 6 fois son poids) et Mon arrière grand-mère qui ne pouvait pas avoir de compte de banque ou sa fille qui devait demander la permission à son mari pour aller à la banque, des pas de géants ont été faits, quoiqu'on en dise.
J'avais attaqué, il y a 5 ans, la série Girls de Lena Dunham avec l'envie première de tenter de comprendre un peu mieux la psyché féminine. De m'y ouvrir. Bon, elle ne détient pas toutes les clés, mais c'était une plongée. J'ai aimé l'imperfection présentée. Je n'ai pas vu son premier film, ni son deuxième, lancé la semaine passée. Mais j'en ai vu des bouts. Et l'ai entendue parler de son film. Encore très imparfait, parait-il.
Dunham, digne de sa génération, offre beaucoup d'elle-même dans ce qu'elle raconte. Dans Sharp Stick, elle présente une jeune femme, ayant dû avoir recours à une hystérectomie, qui a laissé des cicatrices physiques et émotionelles, et qui a provoqué chez elle, une précoce ménopause. Lena a vécu ça, personnellement. Afin de rattraper ce qu'elle considère, de belles années perdues au lit, le personnage qu'elle met en scène, après avoir été longuement effrayée par l'acte sexuel en raison de sa condition nouvelles, choisit de se lancer dans l'idée d'affronter la bête de face et de ne pas laisser passer le plus beau de sa jeunesse à NE PAS avoir de relations sexuelles.
L'espoir est que l'homme arrive à comprendre ce qu'est être une Femme, et que les Femmes comprennent qu'un homme n'est ni (toujours) à craindre, ni à combattre, ni à soumettre.
Je me trompe peut-être partout.
Je suis imparfait, moé too.
Le Time a lancé un intéressant article sur 12 Femmes qui travaillent fort à rendre le monde plus égalitaire. Ce qui est tout à fait nécessaire.