Traduction de l’anglais (États-Unis) par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier. Illustration de couverture par Pedro Oyarbide.
Je viens de terminer le second volet de la série Blackwater, qui connaît un grand succès. Bien qu’appréciant toujours énormément ma lecture, je reste un peu étonnée de l’engouement suscité. En effet, le style du récit est assez lent, descriptif, le suspens ténu. Mais, comme toujours, les couvertures de Monsieur Toussaint Louverture étant superbes, elles méritent à elles seules amplement un achat, je le conçois… Dans ce second volet, vous l’aurez compris, il est essentiellement question de la digue, censée protéger Perdido d’une nouvelle crue (voir le premier tome). L’ingénieur, chargé de son élaboration et de sa construction, vient d’emménager chez Mary-Love, jamais à court d’idées pour ennuyer sa belle-fille, Elinor, totalement opposée au projet. Pour cette dernière, il n’y aura plus jamais de crues et il n’est pas bon de déranger ainsi le cours d’une rivière. Sister, la fille de Mary-Love est un personnage qui prend de l’ampleur dans ce second volet, et sa mère n’avait pas vu le danger, et les changements, venir de ce côté. L’énorme chantier transforme la physionomie de la ville. Elinor grince des dents et prend son mal en patience… Ce second tome est toujours emprunt de l’atmosphère semi fantastique qui régnait dans le premier, ce qui n’est pas désagréable, car elle est vraiment traitée de manière très subtile. J’ai cependant été moins emballée par ce second volet, moins étonnant et moins pourvu de rebondissements, ce qui pour autant ne m’empêchera pas d’acheter le troisième tome, je pense. J’aime bien l’idée de suivre cette famille entourée d’arbres et de boue comme une saga ou un feuilleton d’été.
Editions Monsieur Toussaint Louverture – 22 avril 2022
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…