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La philosophie politique, une triste décadence de la pensée

Par Abdesselam Bougedrawi @abdesselam
La philosophie politique, une triste décadence de la pensée

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On assiste depuis quelques années à la naissance d’une tendance politique sous la tutelle des philosophes. C’est une pensée aussi dangereuse que malheureuse. Ainsi, des professeurs de philosophie, blottis dans leurs bibliothèques réfléchissent aux malheurs du monde. À moins que ce ne soit sur la faim en Afrique autour d’un copieux diner chez Maxim’.

La philosophie politique est un marché qui permet de s’enrichir rapidement et facilement. Sur le désespoir des autres. Comme le développement personnel. La philosophie politique est une donne récente qui, pour le moment, échappe aux analyses.

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 Ces philosophes, munis de la connaissance millénaire de l’art d’haranguer les humains, utilisent toute leur rhétorique, leur savoir pour sidérer les esprits. Ces penseurs, en Europe et particulièrement en France, utilisent leur magie du verbe pour imposer des idées à une population déjà préparée depuis des décennies par les politiciens classiques. S’il y a un désastre en France, il est de la responsabilité de ces personnes.

Actuellement, de grandes théories sont répandues en France, celle du grand remplacement, celle du choc des civilisations, celle du libéralisme démocratique comme système ultime pour sauver l’humanité de la misère.

Nous ne savons, avec le recul, toutes ces théories ne sont que le résultat de spéculation pitoyables de penseurs lamentables. Francis Fukuyama, Renaud Camus, Samuel Huntington ne sont, en fait, que les noms apparents d’une pensée au rabais bien caractéristique du défaillant siècle dernier. Avec le recul nous le savons, tous ces penseurs se sont trompés est largement trompé. Pourtant, en continuant de se référer à eux, dans leurs discours, dans leurs livres, ces philosophes politiciens font preuve d’une dangerosité sans précédent.

C’est un bien grand mélange détonnant et explosif que la rencontre idéologique entre un prédicateur déchu tel que Samuel Huntington, et des philosophes anxieux tels que Michel Onfray.

Un mélange malsain. Néfaste pour la pensée ; néfaste pour la sérénité du pays.

S’il ne s’agissait que des livres de Michel Onfray, l’explosion se ferait en chambre close. Mais, nous assistons à un effet d’amplification et de multiplication par l’intermédiaire des médias et des réseaux sociaux. Chaque sortie médiatique d’Onfray, sous l’œil bienveillant Huntington, ne peut que causer des dégâts et éloigner de plus en plus le monde arabe du monde occidental.

La philosophie politique, une triste décadence de la pensée

Les philosophes politiques ne sont pas seuls, ils sont joints dans leur entreprise anxiogène par les féministes, les intellectuels bidons, les journalistes, les politiciens. Avec pour conséquence le triste spectacle d’une France qui perd ses valeurs.

Ces philosophes politiciens en mal de reconnaissance, en mal de renommée, et bien qu’ils sachent qu’il n’y aura jamais de la part des arabes musulmans un choc des civilisations, ils font tout pour le créer eux-mêmes. Coûte que coûte. Advienne que pourra.

Finalement, on peut dire que la meilleure façon pour qu’une prédiction se réalise est de la créer soi-même.

C’est là, le travail d’artiste de feu Samuel Huntington qui ne peut que dormir en paix. Son entrepris est reprise par nos Onfray, et Zemmour. Et que les absents me pardonnent de ne pas les nominer.

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