Après le déjeuner nous partons à la découverte d'Arles, où j'ai vu beaucoup d'endroits pittoresques. C'est à Arles que Vincent van Gogh produisit entre février 1888 et mai 1889 - soit seulement quinze mois - ses plus beaux chefs-d'œuvre.
J'ai bien aimé les boutiques dans les petites rues, des maisons sans grandes vitrines, mais où l'on a conservé les ouvertures d'origine.
Otez-moi d'un doute, ce monsieur est-il un Arlésien ?
Et partout de jolies terrasses ombragées. Il fallait bien chercher l'ombre ce jour là, car il faisait une chaleur torride.
On dirait une carte postale. Magnifique ! Ici on a gardé les pavés qui ont hélas disparu à la Place du Forum.
Je suppose que ces plaques indiquent le circuit à suivre qui passe devant les endroits que Vincent van Gogh a peints.
Vincent avait loué une chambre dans la maison jaune à la Place de Lamartine. La Place existe toujours, mais la maison jaune a été détruite par une bombe pendant la guerre en 1944. Vincent dans une lettre à son frère Théo a écrit au sujet de sa location : "Eh bien, j'ai aujourd'hui loué l'aile droite de cette construction qui contient quatre pièces, ou plutôt deux avec deux cabinets. C'est peint en jaune dehors, blanchi à la chaux à l'intérieur, en plein soleil, je l'ai loué à raison de 15 francs par mois..."
Il y a environ six cent cinquante lettres écrites par Vincent Van Gogh (1853-1890) à son frère Théo, de 1872 à sa mort. Elles furent publiées en partie dans le " Mercure de France " (1893-1895), ainsi que chez Bernard Grasset " Lettres de Vincent Van Gogh à son frère Théo ", 1937), puis intégralement dans un texte hollando-français, à Amsterdam, en 1914.
La Fondation Vincent van Gogh est un organisme sans but lucratif situé à Arles, dans les Bouches-du-Rhône, et dédié au travail et à l'héritage du peintre Vincent van Gogh. La relation à l'art contemporain est inscrite dans le principe de la Fondation depuis sa conception. La mise en perspective de la peinture du maître hollandais avec l'œuvre d'artistes contemporains est destinée à faire apparaître un dialogue fertile, tourné vers le questionnement et la réflexion.
Je n'ai pas visité la fondation, peut-être dû à la fatigue après toute une journée de visites.
Nous sommes contents de nous assoir à une terrasse à la Place du Forum à l'ombre avec vue sur le Café peint par Vincent, un des ses tableaux les plus célèbres.
Je ne l'ai pas fait exprès, mais l'éclairage de la scène d'Henri Salvador rappelle les étoiles dans le ciel comme dans le tableau ci-dessus