"Des amis, nous avons toujours été des amis", dit le gros titre
Une d'hier
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution
Hier, à la une (ci-dessus), Página/12 apportait la preuve photographique d’une collusion de longue date entre le procureur qui porte actuellement l’accusation contre Cristina Kirchner dans le dossier des travaux publics à Santa Cruz et le juge du siège qui dirige les débats et aura à se prononcer dans les jours qui viennent sur sa culpabilité ou son innocence et dans le premier cas sur la peine dont écoperait la vice-présidente qu’une large partie de la droite veut voir derrière les barreaux le plus tôt possible.
Les deux magistrats sont en effet membres de la même équipe de football amateur, laquelle s’est rassemblé et a joué plus d’une fois dans le jardin d’une des propriétés privées de Mauricio Macri qui, alors président de la Nation, agissait comme hôte invitant envers ses amis juges.
En découvrant l’article du quotidien de gauche, Cristina Kirchner a aussitôt fait savoir urbi et orbi qu’elle avait donné instruction à son avocat d’entamer une démarche officielle pour récuser le procureur et le président des audiences.
Ce qui, dans les journaux
d’opposition (droite), a déclenché ce matin une avalanche
d’articles et d’éditoriaux pour répéter que la Justice dispose
d’une grande quantité de preuves de la corruption de cette
justiciable un peu spéciale. Il n’en reste pas moins que la photo
apportée publiquement par Página/12
pèse lourd dans le
dossier et que tous les journalistes doivent en convenir.
"La délinquance en bande, c'est la leur", dit le gros titre
en citant la vice-présidente
Une de ce matin
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution
L’avenir nous dira si le recours de la vice-présidente changera ou non le cours du procès. Il devrait en être ainsi : l’affaire devrait passer à d’autres magistrats mais on est en Argentine où, on l’a récemment vu avec une mesure qui a protégé Mauricio Macri malgré des preuves très lourdes contre lui, la Justice n’est pas toujours à l’abri de la partialité politique et idéologique.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’article de Clarínlire l’article de La Nación