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(Merci à Donatien d'Expat-Prague)
Utopia : une contribution de rêve ?
La première contribution pour le congrès du PS à Reims que je vais tenter d’analyser, c’est celle d’Utopia. C’est celle qui m’a attirée en premier, lorsque j’ai feuilleté toutes les contributions.
Utopia…L’utopie, c’est le rêve d’une société parfaite. C’est un mythe littéraire. C’est peut-être bien ça qui m’a attirée en premier. Les temps sont durs quand la littérature n’est représentée au gouvernement que par M. Darcos…
La contribution commence par une citation de Shakespeare que tout étudiant en lettres ayant étudié un peu l’utopie, connaît : «Ils ont échoué parce qu’ils n’avaient pas commencé par le rêve. »
Ce que cherche ce collectif, c’est à redonner du sens, rendre une idéologie à la gauche. C’est louable. La gauche manque cruellement d’une ligne directrice qui serait clairement différente de celle de la droite. Du moins, aux yeux du public de TF1. « Les partis politiques, c’est tout à mettre dans le même panier, c’est verre de blanc et blanc de…euh…enfin, ras la casquette, quoi ! » me disait encore le vieux René au comptoir du bar, ce matin.
Utopia développe donc des idées d’alterdéveloppement, de remise en cause du système capitaliste, de décroissance. Ce mouvement place au cœur de sa réflexion, l’environnement.
Par de nombreux côtés, je me sens proche de cette réflexion. Je pense effectivement que notre survie dépend de notre prise de conscience que nous vivons dans un univers fini et Utopia, c’est ça, avant même d’être une politique de gouvernement à court ou moyen terme.)
C’est avant tout une philosophie. Le mot Utopia prend donc tout son sens.
En cela, je pense que ce mouvement pourrait devenir un texte de référence pour le PS : les analyses sur la consommation et le travail me semblent bonnes. Cependant, c’est un travail de réflexion plutôt qu’une ébauche de programme concret.
Utopia se situe dans le domaine des idées et il est bon que le PS s’en inspire : c’est un souffle nouveau. Il est temps en effet, de remiser Marx et consorts au placard. Les temps ont changé et Utopia l’a bien compris.
CC