A Barcelone le choix ne manque pas en matière d’architectures, de lieux étonnants, d’endroits chargés d’histoire ou de restaurants.
Au cours de mon dernier séjour, j’avais envie de miser sur la diversité. Mission accomplie.
Entrée de la Casa Culleretes à Barcelone depuis 1786, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
" data-image-meta="{" data-medium-file="https://citybreaksaaa.files.wordpress.com/2022/08/casa-culleretes-3.jpg?w=225" aperture="aperture" />Entrée de la Casa Culleretes à Barcelone depuis 1786, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.Le China Crown
Pourquoi aller dans un restaurant chinois quand on est à Barcelone ? J’avoue que cela peut paraître idiot au premier abord, tant la ville regorge d’établissements qui font la part belle à la gastronomie catalane.
Mais ce qui m’a donné envie de réserver au China Crown, c’est l’immeuble dans lequel il se trouve. Il occupe le rez-de-chaussée de la Casa Calvet, construite entre 1898 et 1900 par Antonio Gaudi. C’était pour moi l’occasion d’y pénétrer. La porte d’entrée en bois sculpté et foncé ressort sur un encadrement en vitraux. L’intérieur est aménagé à coup de touches asiatiques mais tout en raffinement et sans surcharge. On y trouve peu de traces de Modernisme en dehors des vitraux.
- Entrée du restaurant China Crown hébergé dans la Casa Calvet construite par Antonio Gaudi, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- Salle du China Crown, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- Canard laqué du China Crown, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- L’un des vitraux de la Casa Calvet, au rez-de-chaussée, dans la salle du China Crown, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
Quoi qu’il en soit, le cadre est raffiné, le service parfait et les plats savoureux. Mon expérience est un peu courte car nous avons tous choisi du canard laqué, délicieux et très copieux, présenté sur un plat en forme de canard. L’approche des serveurs avec ces trois gros canards était impressionnantes. Face à notre étonnement face à ces quantités, on nous a expliqué qu’on aurait pu faire des échanges entre nous et goûter d’autres plats. Pour une telle cuisine dans un tel cadre, les prix sont plus que raisonnables. On peut facilement faire une réservation sur le site.
Casa Culleretes
Le plus vieux restaurant de Barcelone ouvert en 1786, Casa Culleretes ou Can Culleretes, est implanté dans le quartier Gothique. On y sert une cuisine authentique et régionale, très généreuse. Et le lien a beau être historique et très bien placé, les prix sont étonnants : 16, 50 euros le menu pain et boissons compris. Tout le monde y trouve son compte avec un choix entre une dizaine d’entrées, une douzaine de plats principaux et cinq desserts. J’ai opté pour des fèves à la catalane, du canard (encore!) aux prunes et une crème catalane.
- Salle arrière de la Casa Culleretes, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- Tableau ornant la Casa Culleretes représentant différentes scènes de Barcelone autrefois, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- Passage entre les deux espaces de la Casa Culleretes, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- Fresque en céramique dans la première salle de la Casa Culleretes, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- Ambiance champêtre sur ce tableau de la Casa Culleretes, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
Mais j’ai regretté de ne pas avoir le temps d’y revenir pour tester d’autres propositions très alléchantes le jarret de veau, les petits calamars à la plancha avec ail et persil ou le pied de porc cuisiné au cava. Le lieu a du charme et de la personnalité avec ses grandes fresques en céramique ou ses gigantesques tableaux dans la salle du fond.
El Nacional
J’avais lu quelques lignes sur cet lieu dédié à la restauration mais je n’avais pas très bien compris le concept ni où se cachait ce grand espace de 2 600 m². J’avais abandonné l’idée de le trouver lors de mon avant-dernier séjour à Barcelone, j’étais passée à autre chose. Et El Nacional est venu à moi sans que je le cherche. Me promenant sur le Paseig de Gracia, j’admirais un immeuble mi-mauresque mi-moderniste, faisant l’angle d’un grand passage piéton. El Nacional se trouvait tout au fond, derrière les magnifiques ferronneries de son portail. Le soir, un ciel de lumière court au-dessus du passage entre le Paseig de Gracia et El Nacional. Construit en 1888, le bâtiment était un café théâtre à ses débuts, avant de devenir une teinturerie industrielle et enfin un garage. Jolie reconversion pour cet immeuble dont l’espace intérieur est délimité en plusieurs zones sous une belle hauteur de plafond.
- Au fond du passage, façade d’El Nacional à Barcelone, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- Sas d’entrée d’El Nacional, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- La Parada, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- La Llotja, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
- Sculptures de roues au-dessus de la Brasserie d’El Nacional, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
Il y a quatre espaces de restauration : la Brasserie surmontée d’un ensemble de grandes roues métalliques anciennes, la Llotja, restaurant de poissons, sous la silhouette d’un gros poisson voguant au-dessus d’une mer de bulles bleues en verre, la Taperia pour les tapas évidemment et la Parada pour une halte informelle dont les murs sont habillés de vitrines buffets où sont exposées des assiettes. Il ne faut pas oublier le bar à bières, le bar à vin, le bar à huîtres et le bar à cocktails. El Nacional est très fréquenté mais les volumes sont tels qu’on s’y sent à l’aise pour déambuler avant de s’installer.
Claude Mandraut