Quatrième de Couverture
Quand Bridget Jones s'invite dans Sex and the City
Elles sont quatre amies de toujours qui vivent à Madrid. Complices et inséparables, elles se connaissent sur le bout des doigts et se racontent tout. Vraiment tout. Surtout leurs histoires de cœur...
Valeria, 27 ans à peine, commence à s'encroûter avec son compagnon de toujours - elle déprime ;
Lola s'est entichée d'un super coup - mais il est fiancé ;
Carmen est amoureuse d'un collègue, mais elle n'ose pas se lancer - elle est un peu complexée ;
Nerea, la sainte- nitouche du groupe, vient enfin de rencontrer un homme à sa hauteur - mais...
Tout bouge lorsque Valeria rencontre Victor, un homme ô combien séduisant ;
lorsque Lola décide de réagir ;
lorsque Carmen parvient à séduire son collègue et découvre que le nouveau petit ami de Nerea n'est autre que... son propre boss - qu'elle déteste !
Leur amitié survivra-t-elle à ce drame ?
C'est drôle, c'est vif, ça pétille et ça passe aussi vite qu'une soirée entre filles. On s'est à peine embrassées qu'il est déjà l'heure de se quitter. À regret.
Mon avis
Valeria bloque devant la page blanche. Elle ne réussit pas à écrire son second roman attendu par son éditrice et c’est à l’image de sa vie, de son état stationnaire actuel. Son mari ne la regarde plus, elle se laisse aller, ses amies aussi rencontrent des obstacles… Valeria finit par secouer sa vie, au risque de se brûler les ailes en s’approchant trop près de la tentation, pour retrouver l’inspiration.
Comme beaucoup de lecteurs, j’ai lu ce premier tome après avoir vu la série sur Netflix. Le livre se laisse lire de la même manière que la série se laisse regarder : c’est pas foufou mais une fois monté dans le train, on se dit que l’arrivée est si proche que ça ne vaut presque pas le coup de faire demi-tour, surtout pour un si court trajet.
Dans les pas de Valeria est un roman qui s’ancre clairement dans la chick-lit en copiant, que ce soit à travers le ton ou les personnages, Sex and the City sans réussir à l’égaler et où le seul vent de modernité est finalement soufflé par la présence du smartphone. C’est un presque page-turner, le rythme étant parfois inégal, et une lecture qui prend très peu la tête.
A mon sens, l’écriture peine à trouver son équilibre par le manque finesse entre des passages bien écrits et des changements brutaux de style, ce qui a écorné ma lecture. Ce sont particulièrement les pensées directes de Valeria ou encore les dialogues qui sonnent faux par rapport à la narration et qui finalement rendent les personnages insupportables à la longue.
Ce premier tome détend, on peut tourner les pages sans se poser de question et surtout faire une comparaison avec son adaptation à l’écran. Avouons-le, c’est clairement le plaisir coupable du lecteur : lire l’œuvre originale pour savoir qui du livre ou de l’adaptation a notre préférence, pour trouver la moindre petite différence et, souvent, pour râler parce que « franchement, je n’avais vraiment pas besoin de me farcir ce truc alors que j’ai bien 200 autres livres qui frétillent d’impatience dans ma PàL ».
Je n’aurai clairement pas dépassé les premiers chapitres si je n’avais pas vu la série et si je n’avais pas été en vacances loin de ma bibliothèque à ce moment-là car ni le style, ni l’histoire, ni les personnages ne m’ont plu dans ce livre. Il marche sûrement très bien sur les amateurs du genre mais ce n’est clairement pas ma came.
Évidemment, étant une lectrice avec des habitudes bien reloues, on n’est clairement pas à l’abri d’une lecture de la suite « parce que bon, même si j’aime pas trop, j’ai quand même commencé la saga et j’aime me faire du mal en allant jusqu’au bout pour être sûre de ne plus jamais en entendre parler ensuite ». Ah, les joies de la lecture et ses travers.