"Les chocs de dévaluation ne produisent
que de la pauvreté", cite le gros titre
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Hier, après avoir prêté
serment, Sergio Massa a fait, au Museo del Bicentenario, à l’arrière
de la Casa Rosada, un exposé en Powerpoint de la politique qu’il
lance en Argentine : ce sera une politique d’austérité qui
ne dit pas vraiment son nom mais dont une bonne partie va peser sur
les plus défavorisés.
"Enfin, une ébauche de plan", annonce le gros titre
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Il va notamment supprimer les subventions sur l’énergie, or, en Argentine comme ailleurs, le gaz, l’électricité et l’essence ont considérablement augmenté au cours des derniers mois bien que le pays soit producteur pétrolifère.
Il va aussi ralentir la machine à
billets et tâcher de faire revenir des dollars dans les caisses de
l’État en accordant des facilités au secteur agricole, qui fait
le gros des exportations du pays.
"Massa promet de la rigueur fiscale, un plafond
aux subventions à l'énergie et une prime aux retraités
Il écarte une dévaluation", dit le gros titre
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Le tout s’est produit dans une
atmosphère de réjouissance et de liesse qui contraste avec la
gravité de la situation.
"Massa annonce la fin des subventions
sur l'électricité et le gaz et un frein à l'émission"
[de monnaie], dit le gros titre
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L’avenir nous dira si Sergio Massa est bien le super-ministère dont la majorité a raison ou non d’attendre des miracles.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
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