(Hommage) à Jean-Luc Parant (10 avril 1944 – 25 juillet 2022), par Philippe Beck

Par Florence Trocmé


Dans les yeux de Jean-Luc Parant

Jean-Luc, cet homme incroyablement actif et déterminé, obstiné, enfant définitif et rusé, sorte d’Ulysse ami de tous ou de beaucoup, je l’ai connu assez peu, mais assez pour en brosser le portrait. Quel mot pourrait donc résumer un homme insaisissable dans sa simplicité même, toujours à double fond comme un Anglais égaré ici ? Un gentleman, sans aucun doute, d’un genre singulier, toujours en route vers quelque part, et pourtant accumulant dans le hangar de sa campagne normande des trésors constitués autant des œuvres des autres que des siennes. Étonnant Ulysse, toujours capable de s’en sortir et charmeur lui-même, se jouant comme de rien du charme des autres. Il n’était jamais histrionique, toujours calme et sans ironie, généreux sans aucun doute, et du côté du soleil malgré tout, malgré ses rondes prophéties parlées-chantées. J’aurais aimé le connaître mieux, et mes pensées vont à Noémie et à Kristell, aux autres proches que je n’ai pas vraiment connus, Marie-Sol, Virgile Novarina et toute sa famille.
Philippe Beck
photo ©Jean-Marc de Samie