Les soirs d’été, il aime s’allonger au milieu de son lit et soulever le simple drap de part et d’autre de son corps pour le faire gonfler et le sentir retomber doucement sur lui. Sensation de caresse et de volupté. Son corps comme étranger à lui-même, aérien. Jusqu’au jour où le drap retombe sur le matelas sans le toucher. Il vient de disparaître dans la dimension des hommes qui n’existent plus que dans les songes.