Dans la cour intérieure de l’abbaye en ruines, un gourou glabre et chauve, pieds nus et robe de bure vert Irlande rompt un pain de maïs au son des tronçonneuses qui arrivent. Les bucherons de l’apocalypse poursuivent leur entreprise de destruction de ce morceau de Savoie mais le gourou a décrété que la messe du dernier jour se déroulerait jusqu’à son terme. Et les fidèles chargés de dope, leurs yeux lourds comme un matin de cuite psalmodient en chœur pour couvrir le bruit qui se rapproche des moteurs deux temps hachoirs du monde.