Il a loué pour trois semaines, loin de tout : encombrements sur le périphérique, chefs de service pervers et sa famille de crétins. Un studio sous les toits de Quiberon, avec un vaste balcon décoré de pétunias. Il aurait pu imiter ces cadres japonais qui payent pour disparaitre. Il a préféré la quiétude tempétueuse de la Bretagne en automne. Son chevalet, ses stocks de pinceaux et sa peinture… Après trois semaines il a choisi de ne pas retrouver son quotidien. Il a obtenu un passeport frauduleux : dorénavant il sera Andrew Chapman, peintre irlandais et dresseur de pétunias.