Salut Jack !
Jacqueline Jencquel était un de ces êtres qui marque votre vie. Pour toujours.Elle est entrée dans la mienne à Toronto, au Canada, à l’occasion d’une réunion de l’organisation mondiale des ADMD. Elle représentait le Venezuela. Moi, la France en tant que vice-président de l’ADMD avec Régine Grassano.Immédiatement, nous avons sympathisé. Un coup de foudre amical.
Son originalité, ses valeurs, ses passions, sa folie, m’ont séduit. J’ai les mêmes qualités et défaut que Jacqueline. Et surtout la même folie.
Elle avait envie de vivre en France mais avait besoin de trouver un prétexte. Un but. Je lui ai proposé de venir aider l’ADMD en France. Ça l’a immédiatement séduit. Quelques mois plus tard, elle débarquait à Paris. Légère et heureuse.
A peine installée dans son appartement, elle s’est investie en me conseillant sur l’international mais surtout en prenant en charge l’accompagnement de nos adhérents à l’étranger.
Durant plus de 15 ans, elle se dévouera corps et âme pour aider les plus fragiles des nôtres. Tant de nos membres lui doivent des conseils - toujours pertinents - ou un accompagnement jusqu’à la mort à l’étranger.
Elle laisse un souvenir impérissable à celles et à ceux qui ont eu la chance de la côtoyer.
Celle qui jouait sur les ambiguïtés aimait qu’on l’appelle Jack.
J’ai partagé avec elle beaucoup de voyages, de brunchs après une séance de sport dans ces palaces parisiens qu’elle affectionnait ou de diners à La Société dans le 6ème arrondissement où elle avait sa table.
Jack, la non-croyante a rejoint les étoiles et mon Christophe qu’elle aimait tant.
Elle nous manque terriblement, elle me manque, mais je suis heureux qu’elle ait pu choisir le moment et la manière d’éteindre la lumière.
Comme Chris, elle est plus vivante que jamais dans nos cœurs.
Salut Jack !