Nom féminin.
Nom donné en hommage à Henry Compton, horticulteur amateur et évêque
de Londres de 1615 à 1713.
Plante qui appartient à la famille des Myricaceae. Arbrisseau
d’environ 75 cm de haut, qui pousse en buissons à fleurs, aux feuilles
ressemblant à celle des fougères.
Elle croît dans les lieux humides et ombragés de l’Amérique
septentrionale. On la cultive en France dans les jardins paysagers, en
raison de la forme singulière de ses feuilles et des effets de contraste
qu’elles produisent vis-à-vis de celles des autres.
Cet arbrisseau faisait partie des liquidambars, il a les rameaux
grêles, velus, les feuilles alternes, presque linéaires, pinnatifides,
ou découpées des deux côtés en lobes nombreux et alternes, parsemées de
points glanduleux, les fleurs réunies en chatons.
On l’appelle aussi comptonie voyageuse, fougère odorante, nard des
pinèdes, bois-sent-bon et piment royal.
Les Anciens l’utilisaient pour parfumer les poissons et les plats mijotés.
La comptonie était également utilisée contre les piqûres d’insectes,
les plaies infectées, les fièvres et les rhumatismes.
Son odeur peut servir de répulsif pour les insectes piqueurs.
Les feuilles peuvent être consommées en tisane ou en aromates dans les
plats cuisinés et les confitures.
Séchée, la comptonie parfume la lingerie et éloigne les mites.