Je consacre peu de temps à ce blog. Généralement quelques heures le samedi matin. A chaque fois, ma tête est vide. Comment relancer la mécanique, à la manivelle ?
Son principe, qui ne bouge pas depuis mon premier billet, en 2008, est le paradoxe. Qu'est-ce qui m'a frappé, cette semaine ? Difficile de l'exhumer. Et surtout de retrouver l'idée qui m'est venue alors. Ou plutôt de la formuler, car elle n'était pas aboutie. Elle ressemblait à quelque-chose comme : "je le savais bien".
Du coup, l'idée succède à l'idée. Et bien souvent, en écrivant un billet, en m'escrimant à le rendre intelligible, je saisis une vérité que je n'avais pas vue. Effet eurêka qui change, radicalement, ma vision du monde et de la vie.
De l'influence de la forme sur le fond.
Le blog, c'est l'art, extraordinairement difficile, de la pensée. La pensée est changement, alors que l'esprit tend à la rigidité. Mais la pensée est aussi, peut-être, un processus. Ce n'est pas parce que je suis, que je pense. On ne naît pas penseur, on le devient ?
(Reste à ne pas attendre le samedi matin pour se mettre à penser ?)