À l’instar de « Mamma Maria », ce nouveau roman de Serena Giuliano sent bon l’Italie. Outre le dépaysement qu’apporte ce petit séjour sur l’île paradisiaque de Procida, l’autrice invite également à revivre la coupe d’Europe de football en compagnie de la Squadra Azzurra (souvenirs douloureux en ce qui me concerne), ainsi que certaines mesures sanitaires issues de la pandémie de Covid-19, obligeant les vacanciers à emporter leur masque chirurgical à la plage, plutôt que leur masque de plongée.
Comme le suggère son titre en italien (« C’est sans doute parce que je t’aime »), ce roman choral qui passe d’Alba à Gabrielle au fil de chapitres assez courts, propose une histoire d’amour… Enfin, ce qu’il en reste car les deux narratrices passent surtout leur temps à partager leurs doutes relationnels, transformant ces vacances en remise en question. Si je ne me suis pas vraiment senti concerné par leurs préoccupations (dépression post-natale, relation abusive, …), je me suis tout de même laissé séduire par cette invitation au voyage, tout en m’attachant progressivement aux personnages et en particulier à la Mamma italienne locale nommée Rosa. J’espère donc que l’autrice pensera à également à remercier ses lecteurs et pas uniquement ses lectrices lors de l’introduction de son prochain roman.
Un roman léger, parsemé d’humour, qui sent bon l’Italie… un feel-good idéal lors des vacances estivales !
Sarà perché ti amo, Serena Giuliano, Robert Laffont, 222 p., 17€
Elles/ils en parlent également : Karine, Virginie, Petite étoile livresque, Sara, Elodie, Anaïs, Vanessa, Marion, Lisiane, Emmanuelle, Virginie