Pas encore découvert, ni rendu accessible par la fonte des glaces en cours, les pays riverains de l’Arctique fourbissent leurs armes pour revendique de leurs droits d’exploitation sur des gisements de pétrole et de gaz supposés considérables, à commencer par le Canada, qui se croit être mieux placés que les autres au plan géographique.
Le ministre des Ressources naturelles du Canada vient d’affirmer que des données scientifiques recueillies conjointement avec le Danemark démontrent que la dorsale de Lomonossov, se rattache aux plaques continentales de l’Amérique du Nord et du Groenland alors que la Russie affirme de son côté que la dorsale, qui est une chaine de montagne sous-marine dans l’océan Arctique, est une extension de son propre plateau continental.
L’enjeu est de taille car l’Arctique renfermerait des réserves, estimées à la louche, à quelques 90 milliards de barils de pétrole et plus encore de gaz, mais on finira par avoir trop d’hydrocarbures sur la planète, si d’autres sources d’énergies finissent par voir le jour.