Après avoir acheté la Snes, l’un de mes premiers jeux a été un A-RPG (qui n’a de RPG que le nom en fait), portant le joli petit sobriquet de Illusion of Time (version anglaise : Illusion of Gaia).
Ce jeu, qui a déjà fait beaucoup d’adeptes, reste pour moi un coup de coeur que je me dois de vous présenter. Nous incarnons le jeune Paul, garçon qui a un pouvoir étrange : la télékinésie. Ses amis adorent contempler son pouvoir. Le père de Paul était un explorateur célèbre, disparu il y a un an et des brouettes à la Tour Pandémone. Après divers évènements, Paul décide donc de partir en quête de son père. Quête qui, comme se doit tout RPG jap’ (snif, enfin une histoire qui aurait pu être originale T.T), devie très vite en rescousse du monde.
L’histoire se situe d’ailleurs entre notre monde à une époque indéterminée et un univers légèrement fantasy. Les références sont nombreuses aux grands mystères de notre planète : Pyramides, les peintures Nazca, Mu, Angkor, les ruines Maya… Autant de petits détails pour les fans d’archéologie que pour les curieux qui sont parfois expliqués dans le guide officiel (lorsque c’est explicable). Il existe aussi des animaux curieux, mélange de kangourous et de chameaux, appelés pour l’occasion des Marsupis, qui font donc venir une petite touche de Fantasy (mais elles sont si faibles et peu choquantes qu’on oublie vite tout ceci). Il y a un avion, de l’esclavage (visible, pas caché comme maintenant…), un appareil photo, et d’autres joyeusetés montrant qu’en fait on est dans notre passé… Le reste s’explique dans le jeu. Le système de jeu n’est pas sans rappeler un Final Fantasy mais aussi un Zelda. Ce curieux mélange donne donc naissance à un jeu d’action avec énigmes, monstres, combats en temps réel, et une map monde (certes très limitée car on choisit destination par destination et on ne se balade pas dessus comme dans Final Fantasy). Ce système possède d’ailleurs une faiblesse de taille. Premièrement, on ne peut pas revenir dans les premières villes du jeu, ce qui fait que si on loupe quelque chose, on doit recommencer le jeu. Ensuite, pour faire un voyage d’un bout à l’autre du dernier continent, il faut passer par chaque ville, charger la ville (bon ça prend deux secondes, mais même !) et ressortir pour choisir une autre destination. Très vite énervant, on en vient à dire “tant pis” pour les Forces ou les Rubis que l’on a oublié… L’une des forces de ce jeu est la non existence de farm, ce qui le classe plus à mon goût comme un jeu d’action pur et dur comme un zelda. Le seul besoin ici, c’est de vider la zone de tous les monstres. Une fois ceci fait, on obtient une “Force” qui, au choix, augmentera l’attaque, la défense, ou les PV. Chaque Force étant déclenchable qu’une seule fois, et chacune étant prédéfinie, on obtiendra donc toujours les mêmes stats à la fin du jeu, pour peu que l’on soit un gros nettoyeur acharné comme moi Sachant que le but de tuer les ennemis étant aussi de récupérer des “Grenats”, donnant des vie en plus (sur le screen, on voit que j’ai 0 vie et 7 grenats, sachant qu’à 100 je gagne une vie… Le tout est bloqué à 9 vie et 99 grenats, naturellement…) Ce qui le classe comme un RPG est plus le côté “incarnation”. En effet, Paul a aussi le pouvoir de transformer son corps, respectivement en chevalier noir et chevalier de la lumière (accessible à la fin du jeu u_u). Inutile de dire que le chevalier noir est plus puissant que Paul et est donc indispensable pour tuer certains boss, et à plus forte raison le chevalier de la lumière est le nettoyeur ultime (arme gigantesque, attaque de ouf, possibilité d’une semi invincibilité…). De plus, certains de vos choix feront de vous un salaud ou pas, mais l’histoire en est nullement changée (du moins pas à ma connaissance). A savoir que vous DEVEZ être un saligaud pour terminer le jeu à 100%… Ce qui me fait bien rire x) Ce jeu a été développé par Enix, et qui dit Enix dit aussi boss secret qui sert à rien. En effet, une quête secondaire (collecter les 50 Rubis de Feu, et pour certains faut vraiment le vouloir >.<) vous donne accès à un donjon facultatif et un boss tout aussi optionnel. Une fois que vous l’aurez tué, avoir bouffé toutes vos herbes (seul objet de soin que vous ne pouvez que trouver dans des coffres, donc en nombre limité dans tout le jeu) et utilisé toutes vos ressources de patience, vous aurez juste la gloire de l’avoir tué, à plus forte raison qu’on ne peut le combattre que sous la forme de Paul. Sa durée de vie, que je trouve trop courte même pour l’époque, est d’environ une vingtaine d’heure pour le finir à 100% (ceci dit, avec une seule quête optionnelle, le finir à 90% ne prend guerre moins de temps). Idéal pour se changer les idées de temps en temps, il est parfait pour se plonger pour une première fois dans le monde de l’A-RPG. Je vous laisse donc en compagnie d’un screen montrant encore une fois combien les développeurs de la Snes sont des fainéants : on prend le sprite d’un ennemi, on lui donne une autre couleur, et paf il devient plus puissant xD J’adore ce principe, celui qui l’a trouvé devait être quand même sacrément malin… Car les joueurs ça leur convient ! :p