Son horizon habituel est une somme non négligeable de carcasses de voitures, un amoncellement de tôles de couleurs disparates qui forment des collines absurdes en bordure du boulevard périphérique. Quatre générations de casse automobile, il ne se sentait pas la force morale d’aller contre le destin. Mais chaque année au mois de juillet, histoire de se racheter une conscience, il met le cap sur un hameau perdu du Massif Central où il ne passe que des vaches et des nuages de pluie.