Komi cherche ses mots est un manga de Tomohito Oda prépublié dans le magazine Shōnen Sunday. Vous avez peut-être déjà lu son précédent manga Oméga – Alien mégalo sous contrôle un titre en trois tomes parus chez Kaze. Ou alors vous connaissez peut-être l’anime Komi cherche ses mots diffusés sur Netflix. L’auteur a également remporté cette année le 67e prix Shogakukan catégorie shônen pour sa série. Elle compte déjà 26 ! Les deux premiers tomes sont publiés en France chez Pika édition. L’occasion de revenir sur petit bijou d’humour.
C’est quoi l’histoire ?
Dès la rentrée, Komi ne passe pas inaperçue : la beauté si singulière de cette fille et son élégance délicate en font une véritable déesse vénérée de tous ses camarades. Mais en réalité, son mutisme n’a rien de raffiné pour elle : en proie à une terrible anxiété sociale, Komi tente en vain de briser le mur du silence et de communiquer avec les autres… Tadano, son voisin de classe on ne peut plus ordinaire, découvrira son secret et décidera de l’aider dans ses incommensurables efforts pour s’ouvrir aux autres afin de réaliser son rêve : avoir cent amis !
Communiquer c’est compliqué
Komi cherche ses mots c’est bien lisez le ! Comment ça c’est un peu court ? Bien, il va falloir vous donner des arguments ? J’avais un peu peur de m’ennuyer avec le manga. Dans l’anime ça va vite, c’est entrainant et superbement bien anime. Les seiyū font eux aussi un excellent boulot. Au début on est un peu déconcerté car le trait de Komi et ses amis ne sont pas les mêmes que dans l’anime, mais à priori c’est parce que le style de l’auteur va s’affuter au fil du temps. L’histoire elle est bien celle que l’on connait. C’est drôle, parfois touchant aussi et surtout c’est bien traduit. Kevin Stoker a parfaitement su adapter cette série. J’ai adoré les noms des personnages Justin Lambada pour Tadano… Magique ! On conserve les noms japonais, tout en connaissant la traduction. C’est carrément bien trouvé et ça évite de perdre les bonnes trouvailles de l’auteur.
L’amitié avant tout
Une de mes peurs étaient d’avoir des chapitres très courts de quelques pages (4 ou 5) ou justes des gags, mais pas du tout j’ai été surprise d’avoir de vraie histoire. Du coup la lecture est vraiment plaisante. Et pour le moment pas de lassitude. On verra si je dis la même chose dans une vingtaine de tomes. Sachez que vous vous lancez dans une série de longue haleine. Mais si les aventures de Komi et Tadano vous amusent alors n’hésitez pas une seconde.
Parler aux autres, communiquer pour certaines personnes c’est compliqué voir impossible. L’angoisse ressenti bloque totalement la parole. Komi va donc la plupart du temps communiquer avec son cahier. Tadano est un des rares à la comprendre même sans lui.
La romance entre ces deux là existe, bien entendu, mais c’est du mega slow burn, donc il ne va pas falloir trop en espérer. La galerie foisonnante de personnages aussi divers que variés donne de l’épaisseur au manga qui aurait vite pu tourner en rond.
Komi cherche ses mots est une comédie pleine de moment émouvants, mignons et drôle. Une vraie petite bouffée de mignonnerie dans le petite monde du manga.
Public : Tout public
Service presse
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