Hello la blogo!
Aujourd’hui, direction les nuages pour parler d’une suite que je n’attendais pas avec la plus grande impatience, si ce n’était le plaisir de retrouver l’un des acteurs les plus fous du monde… Une suite qui m’a fait passer par toutes les émotions du spectre, et que je n’aurai donc pas pu ne voir qu’une seule fois sur grand écran…
Ajd, parlons donc de Top Gun: Maverick, le tout, sans rien spoiler, sauf si vous n’avez pas vu le premier opus!
Synopsis
Plus de 30 ans après les évènements de Top Gun, Pete ‘Maverick’ Mitchell est toujours l’un des pilotes les plus révérés de sa génération. Mais aussi l’un des plus imprévisibles. Et c’est pourtant ce défaut – ou cette qualité? – que recherche l’amirauté lorsqu’on le rappelle là où tout a commencé pour une mission pas comme les autres et qui risque fort de rouvrir d’anciennes blessures…
I felt the need…
Top Gun. LE film préféré de mon papa, qu’il est toujours de tradition de regarder quand n’importe quelle chaine de télévision le diffuse, peu importe si on l’a revu déjà trois jours avant, impossible de zapper sous peine de mort.
Je le connais donc par cœur, des répliques cultes aux moments non moins cultes, de l’esthétique à la musique en passant par cette mort qui me fout les nerfs en vrac à chaque visionnage… Goose.
Mon personnage préféré, ça a toujours été lui. Nick Bradshaw. Le meilleur ami sans failles, celui qui tempère mais pas trop, celui qui a un look improbable et pourtant plutôt sexy (j’assume totalement), celui qui aime les chemises moches et hurler Jerry Lee Lewis au piano.
Goose.
Qui allait forcément manquer à cette suite.
Mais je ne m’attendais pas à la déferlante d’émotions qui allait me passer dessus dès les premières images.
Parce que voir Top Gun Maverick en IMAX pour ma première séance, c’était d’office quelque chose qui allait me suivre et me hanter et me foutre des frissons comme rien d’autre… Et j’avais raison. Dès qu’un F-18 décolle, on ressent chaque accélération, chaque G que les pilotes se prennent dans la face.
Émotion garantie dans les plans aériens, donc, surtout quand ceux-ci sont couplés avec les enjeux personnels de certains personnages et que donc, on n’atterrit vraiment pas indemne. Dans tous les sens du terme.
Parce que plus que l’esthétique impeccable d’un film qui a vraiment appris du premier opus et a perfectionné les techniques (tous les acteurs étaient réellement dans des avions, ont réellement dû apprendre à supporter ces pressions, ces accélérations, ces G, tout en continuant de jouer la comédie), c’est surtout LES FEELS qui priment.
Parce que certes, le film s’intitule Maverick et fait donc la part belle à ce héros qui n’a pas changé et est toujours aussi merveilleusement dingue; mais pourtant…ce n’est pas à Pete Mitchell qu’il rend réellement hommage.
…the need for Goose
Parce qu’il est une chose indéniable: Goose est partout dans cette suite. Par-tout. Dans chaque plan, dans chaque dialogue, il hante le film comme une porte laissée entrouverte, et on comprend assez rapidement que le but du film sera donc de faire notre deuil. Comme Maverick.
Goose est là dans la musique, qu’on nous a présentée comme étant ‘une chanson d’amour romantique’ alors que c’est une chanson d’amour platonique, un hommage poignant à cet homme que Mav a perdu dans les nuages et n’a jamais pu oublier.
Nous non plus.
En gros, on ne s’y attend pas, mais il y a de quoi pleurer en regardant cette suite. Beaucoup. Énormément.
On rit, aussi. Beaucoup, parce que Mav est Mav et qu’il est entouré de personnages qui ne sont pas les derniers à faire rire, mais les vrais enjeux ne sont pas là.
Talk to me, Goose. Voilà l’enjeu.
TGM Squad Goals
Parlons casting, du coup, avant que je ne commence à pleurer, moi aussi.
Maverick aura à jamais les traits de l’indécrottable Tom Cruise (Mission: Impossible) qui est le ROI incontesté des films d’action et que je ne cesserai jamais d’aduler, peu importe s’il est un réel gros con dans la vie… C’est une légende, rien que cela.
Il est secondé par, en vrac: Miles Teller (Whiplash), terriblement touchant (et étonnamment sexy, aussi); Glen Powell (Hidden Figures) toujours aussi merveilleusement canon et je n’en peux plus, send help; Monica Barbaro (Unreal), sublime tout simplement; Lewis Pullman (Bad Times at the El Royale) qui continue l’adage comme quoi j’aurai toujours un crush immense sur les hommes de sa famille (salut Bill); Jay Ellis (Insecure); Danny Ramirez (The Gifted) ou encore Greg Tarzan Davis (Grey’s Anatomy).
Et puis, il y a la magnifique Jennifer Connelly (Requiem for a Dream) qui a dû kiffer sa maman; et aussi Jon Hamm (Mad Men), comme un poisson dans l’eau.
Sans oublier le grand Val Kilmer (Kiss Kiss Bang Bang) qui reprend le rôle de Tom ‘Iceman’ Kazansky comme s’il ne l’avait jamais quitté (et dans nos coeurs, c’est le cas).
En résumé, Top Gun Maverick est un total hommage à UN personnage en particulier, sublimissime esthétiquement, servi par une B.O. de rêve (merci Kaiser et Lady Gaga), et qui mérite vraiment d’avoir été plébiscité dans les cinémas. Un grand film d’action comme on n’en fait malheureusement plus assez.
Notes
Bigregirl: 9,5/10
Rotten Tomatoes: 9,6/10 (au 5 juillet)
Allôciné: 8,8/10 (au 5 juillet)
Note moyenne: 9,3/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: Top Gun: Maverick
Réalisateur: Joseph Kosinski
Scénaristes: Ehren Kruger, Eric Warren Singer, Christopher McQuarrie
Producteurs: Jerry Bruckheimer, Tom Cruise, Christopher McQuarrie, David Ellison
Société de distribution: Paramount Pictures
Musique: Hans Zimmer, Lady Gaga, Harold Faltermeyer
Durée: 131 minutes
Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)
Langue originale: Anglais
Suite de: Top Gun, film de Tony Scott