"Fumée blanche" dit le gros titre en italien
Comme la nouvelle ministre est d'ascendance grecque,
les Argentins s'y retrouvent très bien
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution
C’est finalement une cristiniste pure et dure qui hérite du poste modérément convoité de l’Économie en Argentine. La nouvelle ministre s’appelle Silvina Batakis. Jusqu’ici, ce n’était pas un poids lourd politique au niveau national.
Aussitôt nommée, Silvina Batakis a lancé un signal au FMI pour le
rassurer et elle a promis de respecter l’accord obtenu par son
prédécesseur. Il ne manquerait plus que d’y manquer mais il est
vrai que les postures cristinistes ces derniers temps pouvaient
laisser craindre le pire.
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Tous les observateurs constatent donc que le président n’a pas su, n’a pas pu ou n’a pas voulu tenir tête à sa vice-présidente qui triomphe par conséquent sur toute la ligne après avoir pourri la vie de Alberto Fernández depuis deux bonnes années.
Le président de la Chambre des Députés, Sergio Massa, récemment rentré en grâce auprès du chef de l’État (il l’a accompagné en Bavière au récent sommet du G7, malgré son embardée du côté de Cristina il y a plusieurs mois), a tenté d’obtenir tout à la fois le portefeuille de Premier ministre (jefe de Gabinete) et tous les postes-clés liés à l’Économie. Il sort toutefois de cet intense dimanche de négociation gros Jean comme devant. Cette fois encore, il devra se contenter du perchoir et probablement jusqu’à la fin de la présente législature.
Les choses sont dites clairement par l'image
avec cette photo de la nouvelle ministre
posant tout sourire à côté de sa chef de file, Cristina Kirchner
"Cristina impose sa candidate à l'Economie à Fernandez",
dit le gros titre
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Plusieurs personnalités pressenties ou approchées dans la journée d’hier auraient reculé devant l’obstacle en refusant tout net de rejoindre ce gouvernement en chute libre dans l’opinion publique. Quant aux pertes en ligne, elles sont manifestes et se répartissent entre d’une part les personnalités qui viennent de suivre Martín Guzmán dans sa démission ce week-end et d’autre part tous les départs et autres fâcheries intervenus depuis la prise de fonction de Alberto Fernández.
"Silvina Batakis s'installe à l'Economie
avec la bénédiction de Cristina Kirchner",
dit le gros titre
En haut, l'annonce du décès de Peter Brook
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Quel dommage ! L’élection de ce dernier avait été incontestable. Le président était arrivé à la Casa Rosada avec une belle cote de popularité et un état de grâce prometteur sur bien des plans. La sobriété de ses manières d’être laissait espérer des changements culturels bienvenus dans les mœurs politiques de l’Exécutif. Mais quelques erreurs très mal reçues par l’opinion publique et les attaques en règle incessantes de la vice-présidente Cristina Kirchner auront eu raison de ces ouvertures.
Infographie publiée par La Nacion
pour synthétiser les remaniements gouvernementaux
depuis le début du mandat
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Comme hier, les éditions papier comme les sites Internet des quotidiens sont pleins à ras-bord d’analyses, de récits et d’éditoriaux, au point que le reste de l’actualité est réduite à la portion congrue dans tous les journaux.
© Denise Anne Clavilierwww.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’article principal de La Prensa
lire l’article principal de Clarín
lire l’article principal de La Nación