Magazine Journal intime
On a installé des herses près des bancs publics pour empêcher les clodos de venir se mettre à l’ombre des platanes. Les pigeons eux, continuent de chier partout mais les défenseurs des animaux veillent au grain : la municipalité ne peut pas les empoisonner. De toute façon il en viendrait d’autres. Il en vient toujours d’autres. Le maire a dit que c’était comme de vider un trou d’eau à marée basse avec un dé à coudre. J’en sais rien. Mais je sais que je préfère les rapaces aux pigeons et que les clodos vont bientôt payer leur ombre en Villageoise.