C'est mon message aux plus injustes juges de la Cour Suprême de États-Unis que l'histoire de ce pays aura connu, pire que les racistes du début de l'histoire des États-Unis qui ont eu le bonne idée (LES RÉPUBLICAINS d'ailleurs) de changer d'idée et de reconnaître les droits humains des citoyens/citoyennes à la peau noire des États-Unis, en mettant fin à l'esclavage.
Il n'y a jamais eu de recul là-dessus.
Nous sommes aujourd'hui en 2022. Et pourtant, le jugement rendu le 24 juin dernier, voulant que chaque État choisissent au gré de ses envies, si l'avortement est légal ou non, et sous quelles conditions, nous ramène dans les années 50 de par son explication.
RIEN, en 2022, avec ce que l'on sait de la vie, ne devrait nous ramener à ce type de jugement rétrograde qui fait de la Femme, aux États-Unis, quelqu'un qui aurait moins de droits que le foetus qu'elle porte.
Les 6 têtes mal équilibrées, nommées juges, méritent les plus sentis fuck you du monde entier.
(...)
Je comprends le désarroi que la décision a créé, mais manifester ainsi c'est un peu comme manifester pour le droit à ce que notre maison ne soit pas incendiée. C'est "manifester" en faveur d'un droit acquis. C'est aussi chercher, volontairement ou non, à ce que ceux qui pensent autrement viennent se frotter à vous.
C'est pas un beau dimanche à se souhaiter.
C'est ici, très très légal de se faire avorter. Ne manifestons pas contre les sorcières d'ailleurs.
C'est une décision excessivement sélective que vient de faire la Cour Suprême. Un oncle violant sa nièce de 11 ans, verra celle-ci être forcée à porter le foetus et à le faire naître. Voyez le niveau de mal que ça implique ? Une Femme violée devra faire naître le fruit de son cauchemar. Des adolescentes mal protégées, mal responsabilisées, maladroites, seront obligées de devenir mère avant l'heure. Les États-Unis sont devenus un pays où on distille assez ponctuellement, l'horreur.
Le mal a toujours existé. Il prend plusieurs formes. Il n'est pas toujours facilement reconnaissable. La religion est un mal IMMENSE. On voit et entend des gens très sérieusement dire que nos corps appartiennent à Dieu.
Tabarnak qu'il faille être déconnecté de la planète terre pour penser ainsi.
Nos corps? appartenant à une entité fictive ? Dans in film ça ferait grincer des dents. Dans la vraie vie vraie, ça fait peur. Et c'est justement la vraie vie vraie que plusieurs ne savent plus définir aux États-Unis. Dont 6 juges de la Cour Suprême.
Ignorez celles qui avortent comme vous ignorez les tueries publiques.
Les Femmes ont aujourd'hui toutes les raisons de ne plus jamais voter malsain comme un Républicain.
Les Femmes méritent plus de droits qu'une arme à feu ou un foetus.
Faire comprendre cela à un juge de la Cour Suprême des États-Unis, c'est défier leur Dieu.
Avec l'arrivée de l'été, vendredi dernier, la nouvelle chanson des Supreme Voices of the USA se nomme "Regressing in the USA". On y dansera là dessus un bon bout de temps. Malgré nous.