La nouvelle rubrique de ce blog est suite à un pari gagné. C'était soit ça, soit un tour nu en Vélib Place de la Concorde, et oui je l'ai échappé belle et vous aussi d'ailleurs.
Donc cette fameuse nouvelle rubrique va nous faire voyager à travers les jardins dispersés via la planète.
Le numéro 1 de ces 1001 qu'il faut avoir vus dans sa vie est le :
Jardins des Tuileries à Paris, France. (30ha)
D'un style à la française (XVIIe siècle) et d'un climat tempéré, il a été crée par André Le Nôtre, Jacques Wirtz, Louis Benech, Pascal Cribier et François Roubaud.
S'asseoir quelques instants sur l'une des trois mille chaises en métal vert ou l'un des doubles bancs en bois constitue une expérience des plus parisiennes qui soit. Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi ces jardins situés au cœur de la ville attirent chaque jour tant de monde.
L'ordre y est impeccable et l'ensemble est structuré par de larges avenues de gravier parfois longées d'arbres; partout s'élèvent des statues. Sur la longueur des jardins, des marches mènent à des terrasses surélevées. A l'extrémité de la terrasse donnant sur la Seine, l'Orangerie construite en 1852 fut transformée pour accueillir huit grands panneaux de la série des Nymphes de Claude Monnet. De l'autre côté, bordant la rue de Rivoli, le Jeu de Paume vit en 1789 se réunir la première assemblée démocratique qui marqua le début de la Révolution française. Le palais des Tuileries où s'étaient réfugiés Louis XVI et Marie-Antoinette fut détruit par le peuple en 1871.
Ces sombres souvenirs n'empêchent pas les jardins de faire preuve d'une grande sérénité. Dans cet espace public superbement restauré, des sculptures XVIIe siècle côtoient des œuvres de Giacometti, Henry Moore ou Rodin. Parmi les innovations, il faut citer les majestueuses allées irradiant à partir de l'Arc de Triomphe du Carrousel, les pelouses surélevées, les arbres et le bassin. L'immense axe reliant le Louvre à l'Arc de Triomphe de l'Etoile traverse ces jardins pour dessiner l'une des plus belles perspectives du monde.
On a de la chance n'est-ce pas ?