Chaque été neveux et nièces se rendent chez Richard et Héléna, au bord des falaises de Cornouailles, dans leur grande maison qu'agrémente une pelouse de camomille. Cet été là, la jeune Sophy est amoureuse d'Oliver, lui-même fasciné par Calypso qui, elle, virevolte à droite et à gauche. Nous sommes en 1939 et tout risque bientôt de basculer.
Par la suite tous se souviendront de cet été et de cette pelouse comme du temps de l'insouciance.
La narration superpose deux époques : quarante ans plus tard, certains des cousins et tantes se rendent à un enterrement, et se remémorent ces périodes troublées, et les relations décomplexées créées par la guerre et ses conséquences. Les couples sont libres, trouvant un équilibre bienheureux hors des schémas classiques, personne ne juge, car tous sont habités par l'urgence de vivre.
Un roman qui m'a fait pensé à la saga des Cazalet, mais en plus ramassé et intense. J'ai apprécié le vent de liberté qui court en ces pages !