La photo du triomphe de Petro
illustre assez bien cette population colorée
qui arrive au pouvoir avec ce second tour
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En Colombie, c’est la première
fois depuis deux cents ans d’existence indépendante qu’un
candidat de gauche arrive au pouvoir. Le prochain président
colombien est un ancien guérillero et Dieu sait si les Colombiens
ont souffert de cette forme de guerre civile qui n’a cessé qu’il
y a quelques années, si on peut parler d’arrêt.
"Petro, oui. Colonie, non", dit le gros titre
Sans aucun titre secondaire sur la situation française en une
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Qui plus est, le candidat Gustavo Petro
avait choisi pour la vice-présidence une femme, afro-américaine,
féministe, écologiste et originaire des classes humbles de la
société colombienne habituée à être gouvernée par l’élite
économique du pays. Une descendante d’esclaves dans les palais de
Bogotá, voilà qui reste audacieux en Amérique du Sud.
La seule une d'un quotidien national
qui affiche la fête du drapeau (en haut à droite
et en bas, avec le portrait de Belgrano à Rosario)
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Gustavo Petro appartient à une
gauche ultra-revendicative et peu encline à faire des concessions.
Il vient de battre, de justesse (il n’atteint même pas les 50,50 %
des suffrages), un millionnaire de 70 ans, représentant de
l’extrême-droite, au discours passablement violent. Il n’est pas
impossible qu’il ait beaucoup de mal à gouverner, comme c’est
déjà le cas du président de gauche du Pérou, qui ne compte plus
les tentatives de destitution de la part de son parlement.
Pas de photo de Colombie ici
A sa place, une photo des terrasses de restaurant
qui datent de la pandémie et n'ont rien de traditionnel
(elles commencent à beaucoup gêner la vie urbaine)
Macron en bas à droite
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De l’autre côté de l’Atlantique, Emmanuel Macron vient de subir une retentissante défaite. Elle fait pas mal parler aussi du côté de Buenos Aires. L’information se retrouve en titre secondaire sur plusieurs unes à droite en ce jour férié où l’Argentine fête son drapeau et commémore la disparition du général Manuel Belgrano (1770-1820), son créateur en 1812. L’Argentine poursuit un long week-end férié commencé vendredi, avec la commémoration de la mort du général Martín Güemes, autre héros de la guerre d’indépendance.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
sur la victoire de Gustavo Petro
lire l’article
de Página/12
lire l’article
de La Prensa
lire l’article
de Clarín
lire l’article
de La Nación
sur la défaite de Macron ou la
victoire de Mélenchon, c’est selon
lire l’article
de Página/12
lire l’article
de La Prensa
lire l’article
de Clarín
lire l’article
de La Nación