Attention, lire cet avis va vous spoiler le tome 1.
Résumé : Depuis qu’Ari a rencontré Dante, sa vie a basculé. Il ne cherche plus à se rendre invisible. Il ne fuit plus la compagnie des autres. Mais le souvenir de son frère emprisonné hante toujours ses nuits, son père est plus secret que jamais et l’avenir est une terrifiante page blanche. Surtout, il ne sait que faire de ce désir envahissant qui ne lui laisse aucun répit…
Main dans la main, Aristote et Dante se tiennent prêts à affronter la violence d’un univers qui hait la différence.
Avis : On retrouve Aristote et Dante là où on les a quitté. La relation d’Ari avec Dante va changer sa vie, il va s’ouvrir un peu plus, faire attention aux autres et découvrir la joie. Mais aussi la peur, la tristesse. Pas facile d’être homo dans un monde qui les rejette, mais ils s’aiment et ils sont biens décidés à rester ensemble le plus longtemps possible.
Ari va se faire des ami.e.s, il va se rapprocher de Becca et Susie qui ne l’ont jamais lâché, mais il va aussi découvrir que sa pire ennemie est en fait une fille attachante et elle va vite devenir sa meilleure amie. Sa relation avec Dante est hyper belle, très douce. Il a tout le temps envie de l’embrasser, il l’aime énormément même s’il a plus de mal à le dire que Dante. Leurs familles à ces deux-là sont aussi hyper attachantes. Même si le monde est horrible avec les homos, qu’on les laisse mourir du sida sans réagir, qu’Ari et Dante sont obligés de cacher leur relation parce qu’ils savent que beaucoup de gens les détesteraient pour ce qu’ils sont.
Le livre est hyper bien, très prenant, très touchant. J’ai ris, j’ai pleuré, j’ai été ému. Il fait six-cent pages mais il se bouffe en un rien de temps, on est prise dans l’histoire. J’ai eu peur pour Ari et Dante, j’ai été heureuse pour eux, et j’étais contente de voir qu’Ari, tout doucement, s’ouvrait, changeait, devenait plus heureux, se rapprochait de son père et de sa mère. C’était vraiment mignon et à la fois un peu dur par moment.
La fin est un peu brutale, j’aurais adoré un épilogue, mais quitter les personnages étaient difficiles, parce que du Aristote et Dante, ben on en réclame. Certes il ne se passe pas dix mille événements, mais juste voir leur relation m’a beaucoup touché. C’était très beau.
Mon ressenti :
Phrases post-itées :
« – J’aime la pluie plus que tout.
– Je sais. Je voudrais être la pluie.
– Tu es la pluie, Dante. »
« Je ne me suis pas senti perdu au moment d’embrasser Dante. Pas perdu du tout. J’avais trouvé ma place. »
« J’avais parfois le sentiment d’avoir été longtemps endormi et de ne m’être éveillé qu’après avoir rencontré Dante. »
Mon avis sur :
Le tome 1