Pendant trois jours, la France a eu chaud. À quelques jours de l’été, des températures estivales ont ainsi heurté de plein fouet un pays absolument pas préparé à une hausse des températures : alors que, depuis trente ans, tous les politiciens nous serinent que le climat se réchaufferait, l’État et son gouvernement ont réussi à montrer qu’ils étaient encore une fois pris au dépourvu.
Ainsi, moyennant une modification discrète mais indéniable des échelles de couleurs des cartes météorologiques, le catastrophisme peut s’imposer sans mal. Les aplats de rouge cramoisis sont formels, et si l’on oublie bien vite que « ♩ Quand il fait chaud, c’est pas ♪ la météo ! ♫ Quand il fait froid, c’est pas le climat ! ♬ », il reste donc une constatation indépassable : les températures ont beaucoup trop monté, le climat refuse de rester bien réglé comme il faut, et cette chaleur va inévitablement provoquer des problèmes que l’État et ses sbires vont s’empresser de résoudre !
C’est probablement pour cela qu’il a été décidé, en Gironde, d’y annuler les manifestations publiques en extérieur : des gens qui se réunissent et passent un peu de temps au soleil, voilà la recette assurée pour d’éventuels dérapages qui pourraient virer au fun, au plaisir ou à quelque chose qu’il faut de toute façon réprimer. Pire : certains pourraient attraper des insolations, ce qui ne manquerait pas d’engorger des services hospitaliers déjà débordés.
Que ces services soient débordés par manque de personnel ne semble inquiéter aucun responsable. Que ce manque de personnel soit directement et indirectement provoqué par la désorganisation croissante de l’hôpital public français ainsi que les obligations vaccinales et les suspensions de soignants réfractaires ne provoque aucune réaction de la part des politiciens.
En revanche, et dans la droite lignée de la fermeture de pistes de ski pendant l’hiver dernier au motif que les éventuels blessés des sports d’hiver pourraient venir s’ajouter aux meutes covidées déjà trop nombreuses, on assiste une fois encore à l’utilisation d’un motif de santé publique pour suspendre quelques unes des libertés pourtant fondamentales et jadis inaliénables des citoyens français : se rassembler, manifester ou participer à des festivités est maintenant intégralement soumis au bon vouloir politique qui peut, pour n’importe quelle raison, l’interdire.
De la même façon et dans une vague de fragilisme inquiétante pour l’avenir, on en vient à faire fermer des salles d’école : les enfants seraient à risque, les établissements ne sont pas prévus pour ces températures, les enseignants non plus, et puis il fait trop chaud pour travailler de toute façon.
Sieste et farniente pour tout le monde ! Au moins, en ne faisant strictement rien, on ne risque pas de se blesser ! Rappelez-vous qu’il y a encore plus fragile que les écoliers ou les festivaliers girondins en plein soleil, à commencer par les services d’urgences hospitalières gérés par nos élites.
C’est donc sans surprise qu’on voit apparaître l’inévitable numéro vert, réactivé par le gouvernement, réponse maintenant systématique à tous les problèmes de toute nature. On attend fébrilement le Grenelle de la Canicule ou de la Sécheresse, étape suivante toute aussi inévitable si – par malheur, forcément anthropique – une nouvelle vague devait fouetter la France à nouveau dans les prochaines semaines.
En somme, dès que les températures montent, la panique s’installe dans le pays et de nouvelles interventions étatiques liberticides se multiplient. De façon très éclairante, on pressent déjà que lorsque les températures chuteront dès l’automne prochain, il en ira de même : l’État, ultra-pas-préparé du tout à constater qu’il peut parfois faire froid en hiver, agitera tous ses factotums pour nous expliquer comment nous réchauffer et pourquoi sortir est dangereux (on choppe des virus et le sol peut être glissant).
Il conviendra donc de rester chez soi et … de reporter un masque pour se protéger de l’une ou l’autre pestilence pulmonaire du moment. Ceci n’est pas une exagération : les autorités allemandes sont déjà sur la brèche et envisagent (en plein cagnard) que l’obligation de porter un masque pourrait revenir de façon saisonnière afin d’endiguer différentes infections respiratoires.
En fait, canicule, coronavirus, grippe ou gastro-entérite, tous les prétextes sont bons, surtout s’ils sont sanitaires, pour que des interdictions et des obligations gouvernementales soient mises en place pour garantir qu’on fait mine de s’occuper de votre santé et de votre sécurité.
Peu importe ici que ces actions soient à moyen et long terme directement préjudiciables à votre santé et votre sécurité : il faut absolument gesticuler et réduire vos libertés pour vous empêcher de prendre le risque de vivre, ceci signifiant intrinsèquement le risque, trop séditieux, de vous passer de l’État.
L’excuse sanitaire devient alors la porte d’entrée à tous les délires liberticides : trop chaud, trop froid, trop venté, vos droits de vous rassembler, de vous déplacer, de manifester disparaissent. Trop frais, trop humide, trop ceci ou trop cela ? Vous devrez porter des masques, vous devrez vous faire picouser avec l’une ou l’autre potion miraculeuse d’une industrie qui semble s’affranchir de plus en plus vite de toutes les précautions pourtant indispensables à garantir qu’on ne fait pas plus de mal que de bien.
L’important est que vous ne portiez aucun risque aux autres, au collectif, cette masse mal définie mais si pratique pour les tyrans en herbe.
Dès lors, la responsabilité individuelle a été abolie : vous n’avez plus le droit de prendre de risques même pour vous-même puisque grâce à la magie de la collectivisation de la santé, vous pourriez coûter cher aux autres. Le risque étant interdit, la responsabilité est abolie. Les citoyens ne sont plus que des troupeaux d’enfants, de mineurs isolés que seule la solvabilité financière sauve d’un enfermement total (et pour combien de temps ?).
Manifestement, l’autoroute de la servitude part de l’hôpital public.
Et grâce à la volonté farouche d’une petite minorité active, vocale, qui désire ardemment ces politiques idiotes et néfastes, ces réductions de liberté ne disparaissent jamais lorsque s’achèvent les événements qui les ont motivées. Le pays reste ainsi coincé en état d’urgence (terroriste, sanitaire), et seuls des mouvements de foules violents, lorsque les politiciens sentent leur propre couenne en jeu, permettent d’envisager le recul de l’impitoyable écrasement étatique.
Or, comme il n’y a plus aucun de ces mouvements, ce pays est foutu.
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