Mais quand vais-je enfin arrêter de me laisser avoir par des a priori ? Oui, quand ?
Le nom de The Range ne me disait rien. L’avais-je cependant déjà vu quelque part – chronique, affiche de festival? – je ne sais pas. Quant au visuel de l’album, encore une fois (que d’albums ai-je snobé pour cette raison ô combien stupide !), il aurait pu me faire passer à côté.
Première écoute de Mercury, et je n’ai absolument aucune, oui, aucune attente. D’entrée, pourtant, la musique de l’artiste américain me bluffe, je suis scotché ! Tout me parle dans son univers : j’adore les mélodies, les rythmes, les voix. Je crois ici et là reconnaître des rythmes sortis de morceaux de Plastikman, la voix de Dizzee Rascal ou un autre grimer anglais à la Skepta ou Wiley.
Les onze chansons sont toutes, chacune à sa façon, de purs moments de plaisir estival, à l’ambiance crépusculaire, qui nous feront passer une nuit blanche lumineuse jusqu’à l’aube sans jamais ressentir la moindre envie autre que celle de poursuivre cette nuit enivrée dont on sait qu’elles sont si rares dans une vie.
Mais quel est donc le secret de The Range ?!
(in Heepro Music, le 20/06/2022)
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