- Un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle (15 %)
- Des conditions de travail moins difficiles (11 %)
- Un métier moins stressant (10%)
Autres articles
-
Le marché du conseil et des études réinvente son modèle à l'aune de nouvelles réalités
-
L’emploi des seniors : un gisement sous exploité en France
-
Les services managés : un must have pour les PME et ETI
-
Immobilier : le manque d’offre sur le littoral français fait encore grimper les prix du neuf
-
Souveraineté et datacenters de proximité : la clé d’une transformation numérique réussie
Par ailleurs, si les 18-34 ans sont à la recherche d'une meilleure ambiance au travail, les plus de 35 ans accordent plus d'importance à la reconnaissance de leur métier. A noter également que pour 15 % des Français, le changement n'est pas à l'ordre du jour et leur métier leur convient parfaitement.
Adhéquation entre les études et le métier exercé ou pas, la reconversion professionnelle est une voie encore trop peu explorée lorsqu'il s'agit de changer de métier. En effet, 51 % des Français n'ont encore jamais entrepris de reconversion professionnelle et cela passe même à 63 % lorsqu'ils exercent un métier en lien avec leurs études. Néanmoins, plus d'un tiers des actifs ou chômeurs ayant déjà travaillé (36%) ont déjà entrepris un projet de reconversion professionnelle et 13 % y songent. Parmi les moyens utilisés pour entreprendre cette reconversion et / ou réorientation professionnelle, 70 % des Français sont prêts à demander de l'aide soit en réalisation un bilan de compétences (51 %) soit en consultant un conseiller en évolution professionnelle (19 %). Cependant, les principaux freins à entreprendre une reconversion professionnelle sont la crainte de voir sa rémunération diminuer (27 %) , de perdre son emploi et/ou de ne pas en retrouver un (23 %), et les charges que les actifs ont à payer (21 %) ; cela est notamment très marqué chez les jeunes actifs (26 % chez les 18-34 ans). Les 50-64 ans, quant à eux, sont moins enclins à entreprendre une reconversion professionnelle pour le motif d'insatisfaction de leur métier (22 %) et par craintes de voir leurs conditions de travail dégradées (25 %), comparativement au reste des actifs. Afin, d'en savoir plus sur le futur professionnel des Français, Orientaction conclut son étude en les interrogeant sur leurs projets professionnels dans l'année à venir. La moitié des actifs ne songent pas à changer de profession dans l'année à venir : soit ils resteront au même poste (50 %) soit ils feront le même métier, mais dans une autre entreprise à la recherche de meilleures conditions (11 %). Par ailleurs, moins d'un tiers des des actifs français (28 %) souhaitent changer de métier et seulement 6% à vouloir créer leur propre entreprise. En détails, les plus de 35 ans (55 %) et les parents (53 %) cherchent la stabilité ; les CSP+, de leur côté, sont les plus enclins à envisager un changement radical, (20 % d'entre eux). Concernant la création d'entreprise, si seulement 6 % le feront au cours de l'année à venir, plus du tiers des actifs (37 %) ont déjà envisagé de créer leur propre entreprise. Un taux qui monte à 43 % auprès des 18-34 ans. Plus de la moitié des actifs de 5 à 10 ans sont également plus enclins à vouloir tenter l'aventure de l'entreprenariat (53 %). Enfin, les principaux freins à la création d'entreprise sont les risques que cela représente (28 %) et l'incertitude sur la situation économique (27 %) et ce, quelque soit l'ancienneté dans la vie active. Pour les 18-34 ans, les risques et la complexité des démarches administratives constituent leurs principaux freins à la création d'entreprise. Les 50-64 ans représente la catégorie qui se sent le mieux dans le statut de salarié comparativement à l'ensemble des actifs.