Paix des nerfs au cœur malade.
Paix égale mûrir sa loi,
sucée à la vie,
à la vie nébuleuse, à la vie…
Mais lourd le char, lourd, lourd.
Les apaiser,
Leur envoyer du vent,
Le vent chaud des bouches suaves,
Le vent chaud du désert souverain.
« Et maintenant… FERMEZ vos corolles d’angoisse ! »
***
Henri Michaux (1899-1984) – Lointain intérieur (1938)