Je crois que je ne surprendrais personne si j’affirmais que nous vivons dans le siècle des déperditions de toutes les valeurs anciennes.
Tout ce que nous avons connu, tout ce qui faisait les rapports humains, tout ce qui constituait la famille, se sont complètement évaporés. Évaporé au sens de partir en fumée. Mais, une évaporation qui tarit toute cette eau précieuse qui coulait le long de ce beau fleuve qui était la vie. La vie avec les autres.
C’est là qu’intervient la sagesse de Lao Tseu, du Bouddha, et de Confucius. Cette sagesse est une belle réponse au malaise, et au mal être de notre époque. C’est donc naturellement que beaucoup de personnes en Occident – où cette perte des valeurs est la plus flagrante – se tournent vers la sagesse ancienne de Lao-Tseu, du Bouddha et de Confucius. Il me semble qu’ils commettent une erreur.
Dans leur vision, ces personnes s’enferment dans la sagesse ancienne pour éviter la compagnie des autres. Les autres, voilà la source, pour elles, de tous les maux. La sagesse, la méditation qui l’accompagne, se transforment en philosophie de solitude et de détachement.
Beaucoup pensent que par leur isolement, ils participent, à petite échelle, au salut commun. C’est une pensée qui n’est pas juste. En effet, si tout le monde s’isolait, on entre dans la société de la dépression collective.
La somme de toutes les personnes sages qui s’isolent, ne créera jamais une sagesse collective. Elle créera, au contraire, une sorte de schizophrénie générale.
Beaucoup d’adeptes du Bouddha, de Confucius ou de Lao-Tseu n’ont qu’une conception superficielle de cette sagesse. Celle qui leur sert de compensation à leurs malheurs.
Les sagesses anciennes et antiques, au contraire, nous préparent à la lucidité et à la sérénité de la vie en commun et de la vie au quotidien. Cette sagesse ancienne et antique montre le chemin à prendre pour affronter les autres avec équanimité.
Cette sagesse ne demande pas d’être des surhommes, ou d’être au-dessus de la condition humaine. Elle conseille, avant tout et surtout, la simplicité dans les relations avec les autres, la simplicité dans la relation avec la famille. C’est ce que l’on appelle une morale active. Morale active, parce qu’elle place l’humain au sein de la société. Active, parce qu’elle prépare aux interactions avec les autres qu’impose, forcément, la vie en commun.
S’isoler est une démarche personnelle, mais qui peut se transformer et se métamorphoser en l’isolement de l’égoïsme.
Affronter la vie, affronter les autres avec l’aide des sages, dans un premier temps, et par soi-même, dans un second temps, voilà, me semble-t-il, ce que nous devrions entreprendre.
Si vous avez apprécié cette vision de la sagesse, et uniquement dans ce cas, je vous invite à vous procurer mon livre : LAO TSEU, TAO TE KING, dans ma collection l’essentiel pour les flemmards. Avant d’acheter ce livre je vous prie de noter les éléments suivants, il n’est nullement question de méditation, pas plus qu’il n’est question de laver ou de purifier votre âme par un voyage aux confins de l’Asie pour rencontrer, je ne sais quel moine tibétain. Ce genre d’ouvrage rapporte beaucoup d’argent en exploitant la détresse des autres. Cette démarche ne sera jamais la mienne.
Abdesselam Bougedrawi
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MA VIDÉO SUR LE NON AGIR
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Mon livre : Lao Tseu : Tao Te King
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