La joie de la judokate algérienne Soraya Haddad sur le podium.
(Photo : Reuters)
L’Algérie a intégré hier le tableau des médailles des JO de Pékin et ce, grâce à la médaille de bronze remportée par la judokate Nacera Haddad dans la catégorie des 52 kg. Outre cette médaille, la jeune algérienne est devenue la première femme africaine médaillée aux jeux olympiques en judo.
Pour bon nombre d’observateurs et des spécialistes qui suivent de près cette jeune athlète, notamment l’entraîneur de la sélection féminine Chaalal, ce dernier n’a pas manqué de le souligner avant le coup d’envoi de la compétition que Soraya Haddad, qui recèle de grandes potentialités, constituait notre meilleure chance de médaille. Donc, Chaalal aura vu juste et ce n’est point une surprise que de voir Soraya Haddad monter sur la troisième marche du podium, elle qui s’est frayée un chemin dans le gotha mondial. En effet, la fille d’El-Kseur n’a pas cessé de progresser, ces dernières années, en côtoyant le haut niveau. Ce n’est donc qu’une juste récompense pour la fille d’El-Kseur qui a tenu à relever ce dur challenge dans une compétition aussi relevée que les JO où la concurrence n’est pas un vain mot.
Chapeau bas donc pour Soraya Haddad qui ne s’est pas endormie sous ses lauriers après la médaille de bronze remportée en Egypte, il y a cinq années dans une autre grande compétition, à savoir la coupe du monde. En attendant d’autres médailles, une chose est sûre, Soraya Haddad, qui a effacé des mémoires le fiasco d’Athènes, il y a quatre années, a prouvé si besoin est que nos sportifs, mis dans de bonnes conditions de préparation, peuvent rivaliser avec les meilleurs. Puisse l’exemple Soraya Haddad éveiller les consciences.
par M. A. pour le Quautidien d’Oran du 11 aout 2008