Depuis son arrivée de Chine en 1998 pour étudier à Newcastle, James Yu a parcouru un long chemin. Il est maintenant un universitaire distingué, un MBE et un membre de la Royal Society of Edinburgh. En plus d’être membre Prospect, il siège également au Comité exécutif national du syndicat.
Pourtant, sa plus grande réussite professionnelle reste peut-être à venir, car en tant que responsable de l’innovation chez SP Energy Networks, il aide à construire un réseau énergétique plus stable, plus efficace et, finalement, net zéro pour le Royaume-Uni.
Le professeur James Yu s’exprimant lors de la conférence du secteur de l’énergie Prospect en 2021
Pensez aux énergies renouvelables et l’esprit évoque l’éolien, le solaire, la géothermie ou l’hydroélectricité.
Toutes ces sources d’énergie verte sont extrêmement importantes, mais qu’en est-il du réseau qui transporte l’électricité dans nos maisons, bureaux et bâtiments ?
Pouvons-nous rendre le réseau lui-même plus vert, plus durable et l’utiliser pour faciliter activement le passage de la production traditionnelle aux sources renouvelables ?
Ceci, en un mot, est le travail et la responsabilité de James Yu, qui est à la tête de l’équipe Future Networks de SP Networks.
« Je suis responsable d’obtenir le financement et les ressources nécessaires à la constitution de l’équipe d’innovation, ainsi que d’assurer la livraison du projet pour remplir nos obligations en vertu d’une licence en tant qu’entreprise réglementée », explique James.
Il décrit la possibilité et la liberté de travailler sur des projets d’innovation comme un véritable privilège. Ce qui a commencé avec quatre personnes en 2013 est passé à près de 20, et un budget initial d’environ 4 millions de livres sterling par an dépasse maintenant les 100 millions de livres sterling.
COP26
Ses projets, tels que la fourniture d’une surveillance synchronisée en temps réel des réseaux, ont également été reconnus. En 2020, James a reçu un MBE pour les services à l’industrie de l’électricité et l’innovation.
James a même démontré l’une des innovations lors de la COP26, lors du Sommet mondial des dirigeants le premier jour, auquel ont participé 120 chefs de gouvernement et d’autres dignitaires, tels que Bill Gates et le prince Charles.
“C’était une opportunité très rare car c’était à notre porte, à Glasgow où Scottish Power est basé. Nous avons été approchés par le gouvernement quelques semaines seulement avant de nous demander si nous voulions présenter des exemples de notre travail. C’était une véritable chance de montrer l’innovation pour le secteur de l’énergie au Royaume-Uni.
Ce qu’il a présenté ce jour-là, c’était Transformateur intelligent de moteur BTqui permettra à l’alimentation conventionnelle en Courant Alternatif (AC) du réseau électrique de fournir plus facilement le Courant Continu (DC) basse tension compatible avec d’importantes solutions à faible émission de carbone, telles que les pompes à chaleur, les panneaux solaires et les véhicules électriques.
Le travail de James vise à améliorer toutes les facettes du réseau électrique, telles que la stabilité, la résilience et l’efficacité.
“Le but ultime est de générer des avantages nets pour les clients car nous sommes financés par leurs factures d’électricité. Maintenant, la mesure de cet avantage est dans la durabilité, ainsi qu’une réduction des factures d’électricité et une meilleure fiabilité du réseau », dit-il.
Un futur réseau net zéro
Cependant, il ne fait aucun doute qu’une orientation claire contribue à atteindre le zéro net.
“Alors que nous passons au net zéro, nous devrons d’abord importer beaucoup d’électricité de nos voisins européens, ainsi que fournir davantage de clients en éolien offshore. Alors, vous avez le problème d’importer de l’énergie quand il n’y a pas de vent et de l’exporter quand il y a beaucoup de vent.
« Techniquement, notre réseau n’est pas vraiment conçu pour ça. Il doit avoir la capacité de maintenir sa stabilité pendant ces fluctuations importantes.
Dans quelle mesure êtes-vous optimiste quant à la possibilité d’atteindre Net Zero ?
“J’ai deux jeunes garçons donc, pour le bien des générations futures, je suis déterminé à faire ma part pour rendre la planète meilleure. C’est un engagement personnel et plus généralement, je crois aussi que, compte tenu des avancées technologiques et des pouvoirs financiers, nous pouvons y parvenir.
« Alors, la question serait : avons-nous une forte motivation ? Avons-nous la bonne réglementation pour nous faciliter et nous permettre? Surtout, avons-nous les bons collègues avec les bonnes compétences pour y parvenir ?
“C’est pourquoi je pense que Prospect a un grand rôle à jouer car il s’agit de personnes, il s’agit de la diversité, il s’agit de protéger les collègues et d’avoir un grand sentiment d’appartenance.”
« La technologie est le moyen, ce n’est pas le but. Le but concerne les gens.
Origines humbles
Plus tôt cette année, James a été nommé membre de la Royal Society of Edinburgh, l’Académie nationale d’Écosse, qui reconnaît l’excellence et les contributions dans les domaines des arts, des sciences, des affaires et de la vie publique.
Cela s’ajoute à son MBE, à une chaire de professeur à la Royal Academy of Engineering, à son travail de conseiller auprès du gouvernement gallois et à ses voyages à travers le monde en tant qu’ambassadeur STEM.
C’est une formidable carrière qui a commencé avec des origines modestes.
« Je suis né en Chine et je suis arrivé dans ce pays en 1998. J’ai atterri à Newcastle, où j’ai fait des études de troisième cycle, puis un doctorat en génie électrique. J’avais besoin d’économiser chaque centime et travaillais comme femme de ménage dans un supermarché local le week-end.
James a été personnellement reçu par le prince Charles et Boris Johnson en reconnaissance de ses contributions à l’industrie. Il a déclaré: “Je suis reconnaissant pour ces reconnaissances et je continuerai à me dépasser en raison de mon passé ouvrier.”
syndicat
James est membre de Prospect depuis plus de 15 ans maintenant, initialement parce qu’il estimait qu’il était important de maintenir sa voix, en tant qu’employé unique, “devant une grande entreprise”.
« Je suis tellement reconnaissant de travailler dans l’industrie de l’électricité, où je travaille aux côtés de tant de merveilleux collègues qui m’ont tous aidé à me développer et à grandir », déclare James.
« Il en va de même pour le secteur de l’énergie de Prospect. L’année dernière, j’ai assisté à une conférence sectorielle à Londres et j’étais très fier d’être aux côtés de nos membres de l’industrie de l’énergie.
James vient d’être réélu pour un deuxième mandat pour siéger au Comité exécutif national de Prospect, l’organe dirigeant du syndicat qui est élu par l’ensemble des membres.
La majeure partie de son premier mandat a été purgée pendant le verrouillage, il n’y avait donc pas beaucoup de chance de rencontrer et d’apprendre à connaître ses collègues membres du NEC en personne.
Néanmoins, le travail du NEC, en particulier « son engagement envers les droits de chaque membre individuel », lui a fait une grande impression, et il se réjouit d’y contribuer encore davantage au cours des deux prochaines années.
James conclut : « J’espère que mes enfants pourront être fiers de moi en tant que père et je suis satisfait d’offrir des avantages à la communauté. Je dis souvent à mes collègues que l’Écosse est une petite nation mais qu’être petit ne doit pas limiter notre ambition.
“En tant que minorité britannique, je me suis toujours poussé à ne pas utiliser cela comme une excuse mais comme une opportunité – à mon avis, cela ne devrait jamais limiter votre potentiel, votre ambition ou votre impact sociétal positif.”
Depuis son arrivée de Chine en 1998 pour étudier à Newcastle, James Yu a parcouru un long chemin. Il est maintenant un universitaire distingué, un MBE et un membre de la Royal Society of Edinburgh. En plus d’être membre Prospect, il siège également au Comité exécutif national du syndicat.
Pourtant, sa plus grande réussite professionnelle reste peut-être à venir, car en tant que responsable de l’innovation chez SP Energy Networks, il aide à construire un réseau énergétique plus stable, plus efficace et, finalement, net zéro pour le Royaume-Uni.
Le professeur James Yu s’exprimant lors de la conférence du secteur de l’énergie Prospect en 2021
Pensez aux énergies renouvelables et l’esprit évoque l’éolien, le solaire, la géothermie ou l’hydroélectricité.
Toutes ces sources d’énergie verte sont extrêmement importantes, mais qu’en est-il du réseau qui transporte l’électricité dans nos maisons, bureaux et bâtiments ?
Pouvons-nous rendre le réseau lui-même plus vert, plus durable et l’utiliser pour faciliter activement le passage de la production traditionnelle aux sources renouvelables ?
Ceci, en un mot, est le travail et la responsabilité de James Yu, qui est à la tête de l’équipe Future Networks de SP Networks.
« Je suis responsable d’obtenir le financement et les ressources nécessaires à la constitution de l’équipe d’innovation, ainsi que d’assurer la livraison du projet pour remplir nos obligations en vertu d’une licence en tant qu’entreprise réglementée », explique James.
Il décrit la possibilité et la liberté de travailler sur des projets d’innovation comme un véritable privilège. Ce qui a commencé avec quatre personnes en 2013 est passé à près de 20, et un budget initial d’environ 4 millions de livres sterling par an dépasse maintenant les 100 millions de livres sterling.
COP26
Ses projets, tels que la fourniture d’une surveillance synchronisée en temps réel des réseaux, ont également été reconnus. En 2020, James a reçu un MBE pour les services à l’industrie de l’électricité et l’innovation.
James a même démontré l’une des innovations lors de la COP26, lors du Sommet mondial des dirigeants le premier jour, auquel ont participé 120 chefs de gouvernement et d’autres dignitaires, tels que Bill Gates et le prince Charles.
“C’était une opportunité très rare car c’était à notre porte, à Glasgow où Scottish Power est basé. Nous avons été approchés par le gouvernement quelques semaines seulement avant de nous demander si nous voulions présenter des exemples de notre travail. C’était une véritable chance de montrer l’innovation pour le secteur de l’énergie au Royaume-Uni.
Ce qu’il a présenté ce jour-là, c’était Transformateur intelligent de moteur BTqui permettra à l’alimentation conventionnelle en Courant Alternatif (AC) du réseau électrique de fournir plus facilement le Courant Continu (DC) basse tension compatible avec d’importantes solutions à faible émission de carbone, telles que les pompes à chaleur, les panneaux solaires et les véhicules électriques.
Le travail de James vise à améliorer toutes les facettes du réseau électrique, telles que la stabilité, la résilience et l’efficacité.
“Le but ultime est de générer des avantages nets pour les clients car nous sommes financés par leurs factures d’électricité. Maintenant, la mesure de cet avantage est dans la durabilité, ainsi qu’une réduction des factures d’électricité et une meilleure fiabilité du réseau », dit-il.
Un futur réseau net zéro
Cependant, il ne fait aucun doute qu’une orientation claire contribue à atteindre le zéro net.
“Alors que nous passons au net zéro, nous devrons d’abord importer beaucoup d’électricité de nos voisins européens, ainsi que fournir davantage de clients en éolien offshore. Alors, vous avez le problème d’importer de l’énergie quand il n’y a pas de vent et de l’exporter quand il y a beaucoup de vent.
« Techniquement, notre réseau n’est pas vraiment conçu pour ça. Il doit avoir la capacité de maintenir sa stabilité pendant ces fluctuations importantes.
Dans quelle mesure êtes-vous optimiste quant à la possibilité d’atteindre Net Zero ?
“J’ai deux jeunes garçons donc, pour le bien des générations futures, je suis déterminé à faire ma part pour rendre la planète meilleure. C’est un engagement personnel et plus généralement, je crois aussi que, compte tenu des avancées technologiques et des pouvoirs financiers, nous pouvons y parvenir.
« Alors, la question serait : avons-nous une forte motivation ? Avons-nous la bonne réglementation pour nous faciliter et nous permettre? Surtout, avons-nous les bons collègues avec les bonnes compétences pour y parvenir ?
“C’est pourquoi je pense que Prospect a un grand rôle à jouer car il s’agit de personnes, il s’agit de la diversité, il s’agit de protéger les collègues et d’avoir un grand sentiment d’appartenance.”
« La technologie est le moyen, ce n’est pas le but. Le but concerne les gens.
Origines humbles
Plus tôt cette année, James a été nommé membre de la Royal Society of Edinburgh, l’Académie nationale d’Écosse, qui reconnaît l’excellence et les contributions dans les domaines des arts, des sciences, des affaires et de la vie publique.
Cela s’ajoute à son MBE, à une chaire de professeur à la Royal Academy of Engineering, à son travail de conseiller auprès du gouvernement gallois et à ses voyages à travers le monde en tant qu’ambassadeur STEM.
C’est une formidable carrière qui a commencé avec des origines modestes.
« Je suis né en Chine et je suis arrivé dans ce pays en 1998. J’ai atterri à Newcastle, où j’ai fait des études de troisième cycle, puis un doctorat en génie électrique. J’avais besoin d’économiser chaque centime et travaillais comme femme de ménage dans un supermarché local le week-end.
James a été personnellement reçu par le prince Charles et Boris Johnson en reconnaissance de ses contributions à l’industrie. Il a déclaré: “Je suis reconnaissant pour ces reconnaissances et je continuerai à me dépasser en raison de mon passé ouvrier.”
syndicat
James est membre de Prospect depuis plus de 15 ans maintenant, initialement parce qu’il estimait qu’il était important de maintenir sa voix, en tant qu’employé unique, “devant une grande entreprise”.
« Je suis tellement reconnaissant de travailler dans l’industrie de l’électricité, où je travaille aux côtés de tant de merveilleux collègues qui m’ont tous aidé à me développer et à grandir », déclare James.
« Il en va de même pour le secteur de l’énergie de Prospect. L’année dernière, j’ai assisté à une conférence sectorielle à Londres et j’étais très fier d’être aux côtés de nos membres de l’industrie de l’énergie.
James vient d’être réélu pour un deuxième mandat pour siéger au Comité exécutif national de Prospect, l’organe dirigeant du syndicat qui est élu par l’ensemble des membres.
La majeure partie de son premier mandat a été purgée pendant le verrouillage, il n’y avait donc pas beaucoup de chance de rencontrer et d’apprendre à connaître ses collègues membres du NEC en personne.
Néanmoins, le travail du NEC, en particulier « son engagement envers les droits de chaque membre individuel », lui a fait une grande impression, et il se réjouit d’y contribuer encore davantage au cours des deux prochaines années.
James conclut : « J’espère que mes enfants pourront être fiers de moi en tant que père et je suis satisfait d’offrir des avantages à la communauté. Je dis souvent à mes collègues que l’Écosse est une petite nation mais qu’être petit ne doit pas limiter notre ambition.
“En tant que minorité britannique, je me suis toujours poussé à ne pas utiliser cela comme une excuse mais comme une opportunité – à mon avis, cela ne devrait jamais limiter votre potentiel, votre ambition ou votre impact sociétal positif.”
— to bectu.org.uk