Certains jours de Décembre où le ciel reste clément, ils viennent s’installer sur la terrasse éphémère sous les arbres dénudés par la pince hivernale. Ils choisissent la table la plus proche de la plage, aux premières loges du spectacle gratuit de la mer qui se retire de la grève, inlassable. Emmitouflés dans des habits épais, ils commandent un chocolat chaud ou un grand café et lisent des romans qui ne racontent rien de la mer et du bonheur de profiter d’un redoux avant les neiges de janvier.