Quand Tania se rend à son bureau le matin, elle a l’esprit embrumé et elle agit par automatisme, son corps comme radiocommandé. Et chaque jour entre sept et huit heures, elle la croise. Sur la passerelle piétonne qui enjambe le boulevard périphérique, une femme en robe de mariée s’adonne à une exhibition acrobatique. Multipliant les rondades et les roues, même les jours de pluie, même les jours de plafond gris. Tania lève la tête, la regarde puis continue vers son bureau l’esprit plus léger. Mais toujours pas décidée à se marier.