PRIMA Québec, le "pôle de recherche et d'innovation en matériaux avancés" du Québec, a annoncé ce matin l'ouverture officielle du Carrefour québécois de la fabrication additive.
La "fabrication additive" est le terme officiel pour ce qu'on appelle depuis quelques années déjà l'impression 3D, cette technique de production de biens en tout genre à l'aide d'une espèce de grosse imprimante à injection qui utilise du plastique ou certains autres matériaux pour créer ces produits.
C'est assez intéressant étant donné que la fabrication additive est une technologie qui peut être utilisée autant par le public, les bricoleurs et les bidouilleurs en tout genre, que par les grandes entreprises qui veulent réduire les coûts de fabrication de leurs produits.
Ça va des abat-jours aux pièces de rechange dans l'automobile. C'est vraiment gros.
Le Carrefour québécois se veut un centre de développement de ces différentes applications de la fabrication additive.
C'est aussi un moyen de fabrication peu polluantOn dit qu'il y a beaucoup moins de pertes et de rejets quand on "imprime" un produit que quand on le crée à partir d'une technique plus traditionnelle.
Au Québec, il semble qu'on peut aussi produire des matériaux servant dans l'impression 3D, comme de la poudre métallique, de façon pratiquement carboneutre grâce à l'hydroélectricité.