Quand on remonte loin dans le répertoire de Gainsbourg, on remarque par exemple que Néfertiti, " reine barbare, belle Egyptienne ", prend sa cithare et que Barbarella " garde ses bottines ". Ces deux silhouettes ont déjà " tous les charmes de la Perse ". Elles font souffler " le sirocco du séchoir " et préparent pour le poète héritier de Baudelaire " le calice, le cercle froid du platine et le bronze et l'or " d'une créature " bottée jusques en haut des cuisses ", qui tournera dans " l'eau de Seltz " et sur les platines.
Published by Eric Bertrand