Vous pensiez que la série s’était arrêtée sans vous prévenir? plus de budget? problèmes d’audience? et bien non, The Boy Next Door est toujours là et reviendra, on a eu la confirmation, la saison prochaine! Mais en attendant, on attaque la dernière ligne droite de la saison 1 avec l’épisode 8 de la saison 1 de The Boy Next Door, toujours écrit par Peu!
Eve dort, complètement recroquevillée sur la banquette arrière, on dirait presque qu’elle est souple … A vérifier si je me retrouve au lit avec elle … on sait jamais, ça arrivera peut-être. Je devrais sans doute aider Eddy et Ethan à décharger la voiture, enfin surtout les 2 valises de 15 tonnes d’Eve, mais la plage au lever du soleil, y’a rien de mieux pour me faire rêver, je ne peux pas louper ça.
J’écoute les vagues, on doit être trois en tout sur ces centaines de kilomètres de plages, il ne me manque plus que ma planche et je ne ferai qu’un avec l’eau, bon ok ça sonne un peu comme une réplique de “Point Break”, et pour les autres c’est sans doute un peu surfait comme image mais … c’est tellement grisant cette sensation quand je suis dans l’eau : je me sens ridicule, à la mercie de ce géant salé et pourtant j’essaie toujours de le maîtriser : je chute, je bois la tasse, je glisse, je me blesse, mais je remonte toujours dans l’espoir de pouvoir, ne serait-ce qu’une seconde, le dominer.
Je pourrais parler des heures du surf, j’ai 15000 anecdotes sur le sujet, mais quand je commence j’ai l’impression d’être Jean-Claude Van Damme dans le regard des gens … Il faut le vivre pour le comprendre.
Jeudi 18h
Il y a eu cette énorme vague : je prends de la vitesse, bottom turn (virage en bas de la vague et prise de vitesse), je remonte vers la lèvre … et là : HUUUUUUUUGE JUMP … Je sors de l’eau, croise quelques regards, ils ont l’air impressionnés : la fierté c’est plutôt agréable comme sensation. Il y a des jours comme ça où je suis content d’avoir sorti ma planche …
Être la star de la journée ça épuise, je file sous la douche. Eve sort de la salle de bains, sous une épaisse couche de biafine, elle est rouge comme une écrevisse : “Je t’avais dit de mettre de la crème solaire Pouet Pouet.” Elle râle : “Tu sais bien que je dois brûler pour pouvoir bronzer.”. Il faut souffrir pour être belle … et avoir un cancer?
Vendredi 00h
Faisons un début de Week-end classique : le bar cubain s’impose. Un mojito, deux mojitos, trois mojitos, Eddy part sans réfléchir à la rencontre d’une petite blonde platine, je l’imagine déjà regrettant le lendemain : sans alcool et à la lumière du jour, elle fait parti de ces filles qu’on veut oublier, même si sa couleur de cheveux vaut un bonus de 10 points. L’alcool n’a pas réussi à anesthésier les coups de soleil d’Eve, elle m’abandonne avec Ethan, pour aller retrouver son lit. Il est l’un de mes meilleurs potes, mais ce soir j’avoue que son côté en couple mais surtout fidèle, qui le pousse à prendre racine sur la banquette, me gonfle. Si il n’y avait que des boudins sur la piste de danse ça ne me gênerait absolument pas de parler de son avenir professionnel, mais là : il y a cette jolie brune qui me sourit …
Vendredi 02h
Sans doute à cause de mon mutisme intensif, Ethan est rentré. Eddy, lui, est parti depuis 20 minutes aux toilettes avec sa bimbo.
Elle, elle, s’appelle Fabiola, elle est Brésilienne, je ne suis pas fan de son look poom poom short et micro débardeur, mais elle danse la salsa merveilleusement bien, c’est fou comme un corps qui ondule parfaitement sur la musique vous fait oublier les autres défauts. Au rythme des percussions, nous jouons l’un avec l’autre, nos lèvres s’effleurent, puis nous nous repoussons, je l’attire vers moi, elle se cambre en arrière, elle rit, je la veux.
Vendredi 04h
Le bar ferme, j’ai complètement perdu Eddy, peu importe : Fabiola a sa main dans la mienne. Elle m’entraîne vers la plage. Sur le sable, elle nous éloigne de la foule qui a décidé de faire son after au bord de la mer. Nous marchons plusieurs mètres puis sans savoir pourquoi, elle s’arrête et se décide enfin à m’embrasser. Tout s’accélère, elle qui s’était faite désirer si longtemps est maintenant à moitié nue, je n’ai même pas le temps de me demander ce que je pense de la situation qu’elle est déjà accroupie à mes pieds et me retire mon pantalon. Totalement déstabilisé, je la laisse faire, elle me déshabille, m’allonge, me fait l’amour, tout est tellement rapide, bestial, que je ne sais même pas si j’apprécie. Puis dans un long soupir de plaisir, elle s’arrête, me regarde, sourit, en moins d’une minute elle a remis ses rares vêtements, m’a embrassé sur la joue, puis est partie.
Je n’ai rien compris. Ce soir j’ai été une garçon facile, je me sens utilisé … j’aime ça …