Le chef de l'Etat, premier dirigeant d'origine indienne en Bolivie, espère profiter de sa victoire pour relancer sa politique de nationalisation des secteurs clÊs de l'industrie, de redistribution des terres et son projet de rÊforme constitutionnelle.
"Ce que le peuple bolivien a exprimĂŠ avec son vote aujourd'hui, c'est la consolidation du changement", a dĂŠclarĂŠ Morales, rayonnant, devant des milliers de partisans qui s'ĂŠtaient rassemblĂŠs devant le palais prĂŠsidentiel Ă La Paz.
"Nous sommes ici pour aller plus loin dans la rĂŠcupĂŠration de nos ressources naturelles, la consolidation des nationalisations et la prise de contrĂ´le des entreprises par l'Etat", a-t-il ajoutĂŠ.
Selon des sondages de sortie des urnes, Morales s'est assurĂŠ plus de 60% des suffrages, un rĂŠsultat bien supĂŠrieur aux 53,7% de voix qu'il avait obtenues lors de son ĂŠlection Ă la prĂŠsidence en dĂŠcembre 2005.