Hésitant entre les ors de l’opéra Garnier et les verts du jardin des Tuileries, Il est un hôtel cinq étoiles qui réunit désormais derrière ses façades classées, voyageurs en quête de charme typiquement parisien et Parisiens nostalgiques de l’âme de la capitale. Bienvenue dans le luxe discret de Château Voltaire, le nouvel hôtel en plein centre de Paris.
Ce ne sont pas moins de trois immeubles XVIIe et XVIIIe siècles dont s’est emparé Château Voltaire, pour y inscrire son hôtel entre Tuileries et Opéra auréolé de 5 étoiles. A l’initiative du projet, Thierry Gillier, le fondateur de Zadig & Voltaire, propriétaire du site qui abritait le siège de sa marque.
Il a confié au directeur artistique Franck Durand et au duo d’architectes de Festen le soin de convertir les lieux en hôtel intemporel mais inoubliable. Quatre ans de travaux ont ainsi été nécessaires pour asseoir l’âme parisienne voulue par Thierry Gillier au 55 rue Roch.
Il en résulte un repaire à la fois intimiste mais néanmoins ouvert, inspiré et inspirant. Les façades classées, soigneusement rénovées s’ouvrent sur un agréable salon. Confortablement installé sur un fauteuil près de la cheminée, on prend le temps d’un check-in tout en douceur avant de suivre cette moquette ornée de fleur de lauriers, fil noir d’un univers feutré.
Trente-et-une chambres sur cinq étages, qui épousent l’architecture existante, mêlent les styles dans une discrète fantaisie : suspensions Art Déco, velours chaleureux, l’heure est à la sobriété, que des têtes de lit sur mesure et des œuvres d’art accrochées aux murs viennent flatter.
Une sobriété qui n’exclut ni le confort de la literie, ni la générosité d’un mini bar qui se fait maxi ou le plaisir d’un beau peignoir. A ces cocons de tranquillité s’ajoute, au dernier étage, une pépite d’appartement prolongé d’une terrasse-jardin et, avec elle, tout le romantisme des toits parisiens. Cet écrin de verdure a été imaginé par Louis Benech, rien de moins que le paysagiste du jardin des Tuileries.
Pour prendre les repas, du petit déjeuner au dîner, le restaurant L’Émil donne le ton d’une ambiance brasserie à la bonne franquette, mais où les serveurs gardent tablier blanc. D’ailleurs l’assiette de saucisson et les frites maison fraient avec des coquillettes à la truffe et ce tataki de bœuf, relevé de parfums d’Asie comme pour déconcerter avant de mieux séduire.
Quant à La Coquille d’Or, elle dissimule, derrière son entrée signalée d’un motif du XVIe siècle – une coquille dorée, donc – un bar qui tient du club anglais dans la déco et s’inspire des grands classiques new-yorkais côté mixologie.
Enfin, si l’on réserve les massages à l’intimité de la chambre, on emprunte volontiers cet escalier dérobé qui dévoile, en sous-sol un petit espace spa ; bassin, hammam et sauna, lovés sous les voûtes centenaires peuvent être privatisés pour les clients de l’hôtel.
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