Que les nuages nous précèdent et parent notre immobilité d’une nuance de vertu
Qu’ils prennent nos feuilles dernières comme leur origine elle-même
Que les dernières saisons se portent aux yeux ouverts, dans le miroitement des espaces
Qu’ils veillent, qu’ils ne laissent jamais de forces,
Et que le soleil passe au monde dans cette fenêtre, obscure et amère ? – avec l’évidence de l’ombre.
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Xavier Girot (1961-1981) – Villes intérieures (RAZ, 2017)
https://razeditions.jimdofree.com/catalogue/collection-raz/xavier-girot/