Gabriel Guardia, le patron de Laur, travaille avec des grands chefs
pour mettre en valeur ses grandes huiles d'olive
Laur est un producteur oléicole de la province de Mendoza qui a obtenu un excellent classement il y a quelques mois dans un concours international : c’était une réussite inédite pour l’Argentine. Pour la première fois de l’histoire du pays, une huile d’olive issue de son terroir se retrouvait parmi les 10 meilleures de sa catégorie dans une sélection couvrant le monde entier.
C’est à présent une autre timbale que cet artisan huilier ambitieux et adepte de la qualité artisanale est en train de décrocher grâce à un important travail réalisé au niveau de la province auprès des pouvoirs publics nationaux. Il sera l’un des producteurs autorisés à apposer sur ses bouteilles le label de qualité que le ministère national de l’Agriculture et de la Pêche argentin s’apprête à accorder à Mendoza pour quelques uns de ses plus prestigieux produits : l’appellation d’origine protégée dont l’Argentine a obtenu qu’elle soit reconnue sur les marchés européen (UE) et tunisien.
Encore une fois, Laur va réaliser une première et ce, à l’échelle du continent : jamais jusqu’à présent une huile d’olive latino-américaine n’avait eu droit d’arborer ce label qui permet de mieux valoriser la marchandise auprès du consommateur final.
Laur a déjà obtenu une distinction nationale : celle de la Marca País qui récompense les produits de haut de gamme qui font honneur à l’Argentine. L’huile Laur met en effet en valeur une variété locale typique, l’olive Arauco, que la maison assemble avec des variétés qui poussent aussi de ce côté-ci de l’Atlantique, comme la Picual et la Arbequina, bien connues des gastronomes amateurs de produits du terroir espagnol.
D’ici quelques mois, il va donc falloir aiguiser notre regard lorsque nous irons faire nos courses dans une épicerie fine ouverte sur le monde. L’huile Laur se trouvera sans doute dans ses rayons. La remise du label à la province de Mendoza devrait intervenir d’ici trente jours. Ensuite il faudra déployer l’opération (et ça va prendre un peu de temps) puis assurer la vente à l’étranger (ce qui fera encore couler un peu de sueur sur les fronts de nos amis argentins).
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
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