C’est pour toi l’adieu fraternel
sans rancune ni regret
Devant cette fenêtre radieuse
ouverte aux quatre copains
à revivre jusqu’à ma fin
nos vies glorieuses puis la dérive
de la Seine promise à des banlieues trop lugubres
Console-toi des poèmes échangés
de nos jeunesses oublieuses
des serments sacrés
Elle est belle notre trahison de papier
Nous y sommes
roulant à côté d’autres vies
en terre d’amnésie
Je est un Autre
et pourtant ton ami
L’automne de notre rentrée est là
où les dos ronds s’agglutinent
au bahut des origines
Console-toi de nos 9 années
et de celle-ci, incomplète je le sais
toi, tu dois continuer
Moi de l’autre côté
respire un bon coup
À notre glorieuse amitié !