Je ne sais pas qui est responsable, qui a commencé, qui a provoqué jusqu’à la faute. J’ai vu les photos, les destructions, la détresse et les morts. Et le traitement médiatique, si étonnant que l’on ouvre plus souvent sur les jeux que sur cette guerre d’août, là-bas de l’autre côté de l’Europe, entre Géorgie et Russie.
Alors souhaitons que la puissance médiatique des jeux donne à cette photo, l’étreinte de paix de l’athlète géorgienne avec l’athlète russe dans sa simplicité spontanée, un peu de la force qu’eut en son temps celle de Tommie Smith et John Carlos à Mexico en 1968. Si les jeux olympiques servaient au moins à ça ! On peut toujours rêver…
Jean-Paul Chapon